Rachel Fleurotte

C’est dans le cadre du Prix des auteurs inconnus 2019 que je vous parle du livre Les Uchroniques Comtoises - Rachel Fleurotte lequel figure parmi les 5 sélectionnés dans la catégorie littérature imaginaire.

En tant que jurée dans ce prix, je tiens à préciser que ce roman ne faisait pas partie de mon choix final, car je le trouvais un peu léger et mon intuition s’est confirmée durant cette lecture.

Contrairement à la première de couverture qui est joliment travaillée dans son ensemble et donne envie de lire le livre, le contenu n’est pas assez bien développé.

Dès le premier chapitre , se présente le personnage principal Victorien, un profond mal-être se dévoile, l’absence quasi permanente de son père l’affecte énormément, son attachement envers sa nourrice est évidente, elle comble ce vide. Tous ces protagonistes sont en guerre avec leurs émois, chacun refoulant son ressenti ou l’extériorisant un peu trop.



Sa rencontre avec la Dame verte m'a buté, ses sentiments envers elle manquent de crédibilité, sont obsessionnels voir illusoires et se diffusent constamment durant tout le récit.



Pour un premier volet, la romance fait trop place à l’imaginaire.



C’est plaisant de faire une escapade en Franche-Comté, découvrir le langage comtois qui se marie avec un univers intriguant sur les légendes, l’horlogerie entre autres. Un peu plus détaillé aurait été préférable pour m’ancrer plus profondément dans le récit et m’inciter à vouloir lire la suite.



Je considère ce roman comme une description de l’histoire et des personnages,un peu trop courte selon mon moi.



Il n’y a pas de doute pourtant que l’auteure a du potentiel, une plume agréable et pourrait parfaire ce livre sans problème.
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Cette chronique est réalisée dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2019. Suivez l'aventure sur le site officiel, Facebook, twitter ou instagram pour être informés de toutes les avancées de ce joli prix !



#PAI2019 sélection imaginaire



Dans le cadre du #PAI2019, nous avions à faire une sélection dans un panel de plus de 80 titres au travers d'un extrait de 10 pages, de l'étude de la couverture et de son quatrième. Les éléments proposés par Rachel Fleurotte pour son texte m'avaient convaincue. Qu'en est-il du roman entier ?



Vous ne le savez peut-être pas mais la bretonne d'adoption que je suis est originaire de Franche-Comté, région où j'ai passé une bonne partie de mon enfance. Alors le patois régional, les lieux cités dans ce roman et la ville d'origine même de l'auteure sont autant de petits points qui me donnent envie de m'y plonger.

Vésulienne de naissance aussi et ayant étudié à « B'sac » (Besançon), pas très loin de la citadelle, suivre les aventures de Victorien dans un contexte connu était un plus pour s'y sentir comme à la maison vous vous en doutez.



Chaque chronique prend naissance dans le ressenti de son lecteur mais aussi son histoire. Vous ne vous étonnerez donc pas que mes origines natales me l'ait rendu particulièrement touchant. D'autant plus que son atmosphère baigne dans des lieux et des légendes que j'ai parcourus plus jeunes. Je suis une accro aux contes et légendes des régions. En commençant par la mienne mais aussi en m'aventurant dans celles des autres qui ont parfois quelques points communs.



Ici Rachel Fleurotte a su me replonger avec nostalgie dans ma région et son imaginaire si cher à mon cœur.

Alors forcément je suis peut-être moins objective de ce fait. Pourtant le récit en lui-même a su emporter la fan de cuivre et engrenages que je suis aussi.



J'apprécie beaucoup Victorien car avec lui se mélangent le côté droit et pointu de la science avec la beauté et le rêve de l'imagination. De plus son amour des légendes et des mythes le rend ouvert à tous les horizons mêmes inexplicables.

Suivre un passage important de son enfance qui va le façonner vers son avenir de jeune adulte est ce qui m'a donné à choisir ce roman dans ma liste de sélectionnés du #PAI2019.

Le retrouver plus tard mettant en place ses rêves et ses passions dans un même élan m'a donc fortement séduite.

Victorien est ingénieur. Il est minutieux, talentueux aussi sinon il n'aurait pas fini dans les meilleurs de sa promo et surtout c'est un amoureux de sa région. On le sent dans ses choix.

Il a beau être un scientifique il est aussi bercé par un rêve un peu fou en lien avec ses croyances folkloriques : rencontrer la Dame Verte.



Tout cela sur un fond d'espionnage industriel, de recherches scientifiques et d'amitié nous pousse à tourner les pages sans nous en rendre compte vers le final si logique et pourtant.



Je vais suivre avec attention et bonheur cette série de romans steampunk car elle a su trouver de quoi me faire rêver même sans toucher ma nostalgie de Franc-Comtoise. Le est agréable, les aventures de Victorien sont intéressantes et l'enchainement des évènements ne nous lasse jamais. Pour moi c'est un véritable plaisir que d'avoir découvert cette auteure et son œuvre. Et si par hasard j'avais la chance un jour de la croiser dans ma région ce serait le point d'orgue de cette lecture.



En attendant si vous souhaitez avoir un aperçu des lieux dont il est question je vous invite à aller faire un tour par ici :



https://chateaudejoux.com



La cuisine locale vaut elle aussi le coup alors si les vieilles pierres et Vauban n'ont pas votre assentiment, votre gourmandise peut cependant vous y amener.



A bientôt en Franche-Comté.

La fin d'un long voyage... ou comment parcourir une dizaine de pays d'Asie tout en restant confortablement chez soi. Ne nous y trompons pas, l'anthologie Imaginaires d'Asie est plus qu'un simple recueil de nouvelles. C'est un véritable passeport pour la croisée des chemins, ce point précis fantasmagorique où viennent se mêler contes et légendes du passé, visions prémonitoires ou fantasmées du futur et amour inconditionné d'un continent riche de ses multiples cultures et traditions. Les autrices et auteurs de ce recueil nous ouvrent à la fois une porte vers leur imaginaire, mais dévoilent également de manière presque intime leur attachement particulier à une partie de l'Asie. C'est sous-jacent, écrit avec une certaine délicatesse (voir pudeur) et certains des récits se teintent d'une poésie propre à cette partie d'Orient qui se dévoile page après page devant un lecteur conquis. C'était mes premiers textes lus pour de nombreuses autrices et de nombreux auteurs dont je découvrais la plume. Dans cet ensemble de qualité, j'ai particulièrement aimé ceux de Lucile Poulain et de Julie Limoges, même si chacun d'entre eux ont trouvé une résonance particulière. Que dire du livre objet concocté par Andrea Deslacs qui est tout simplement magnifique. De l'illustration principale, à celles intérieures, la couverture et les marqueurs colorés, en font un objet 'luxueux' à la hauteur des textes proposés.

Un long et beau voyage vous disais-je... comme seules les littératures de l'imaginaire en terres inconnues sont capables d'offrir.

Voici le premier livre que je lis de cette auteur. Et visiblement celui-ci était déjà son quatrième et depuis il y en a eu pas mal d'autres.

Alors l'histoire : Après la découverte du cadavre d'Armelle dans un sous-terrain lors d'une visite guidée, le commandant Arnaud est chargé de l'affaire. Plusieurs pistes se croisent, notamment lorsqu'il découvre que la jeune femme était inscrite sur un site de rencontres.

Voilà une histoire menée sans temps mort. La découverte de l'histoire de Provin est vraiment sympa. Une agréable lecture, une intrigue bien ficelée, une écriture alerte. Une auteur à découvrir
Lien : https://collectifpolar.com/

Plusieurs années ont passé après les événements de Ranxora, on retrouve les survivants qui tentent de reconstruire leur vie.

Louvra, désormais mère de jumeaux, est devenue Commandeur à la suite de son père. A la tête de sa Province et alliée à Aldébaran, elle tente une réforme pour éviter de reproduire les erreurs du passé...



C'est ce que j'ai particulièrement aimé dans ce tome : la thématique du passé et du changement. Les héros sont marqués, meurtris même par les événements. J'ai aimé la manière dont leur vie quotidienne est décrite, la façon dont on voit comment ils survivent avec les blessures du passé.

J'aime la thématique de l'héritage, présente avec les enfants, mais aussi avec l'idée de Louvra de laisser un héritage à sa province.



Ce tome marque pour moi le début d'un nouvel arc, il faut du temps pour que l'intrigue se lance, on découvre de nouveaux personnages, mais aussi de nouveaux ennemis : Bronius, ou la mystérieuse Newyn dans son village de pêcheurs...



Une chose est sûre, j'ai hâte de savoir la suite !

J'ai découvert l'écriture de Rachel Fleurotte. Dès le début, je me suis attachée à Victorien. À lui tout seul, il porte le roman. Il travaille pour son père en tant qu'ingénieur. Il est à la fois rationnel et rêveur ce qui lui permet de créer de très belles inventions. Les passages décrivants les détails de ses inventions étaient juste fascinant.





Le père de Victorien semble très distant et froid depuis la mort de sa femme mais il est loin de l'être. La relation entre le père et le fils est très subtil. J'ai adoré la nounou de Victorien. Elle prend son rôle très à cœur et voit Victorien comme son propre fils.





Mais cette histoire contient du fantastique avec les légendes de Franche Comté. Je n'en connaissais pas beaucoup voir pas du tout. J'aurai aimé en apprendre plus. On y trouve la Dame Verte mais pas seulement. C'est elle qui permet à Victorien de rêver autant. On voit que ces êtres fantastiques sont bienveillants envers les humains si ces derniers le sont à leur égard.





En bref, j'ai passé un excellent moment avec ce court roman. J'ai hâte que la suite sorte en espérant retrouvé Victorien.
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Voici une nouvelle qui va ravir les fans de la série La septième prophétie.



Retour dans le passé où cette fois, on découvre Ranxor et Venin sous un nouveau jour.



Ranxor est un jeune garçon aimant, sa soeur une adorable petite fille. Cela offre un contraste assez saisissant pour qui les a vu en action dans les romans !



Cette nouvelle explique leur enfance, mais aussi permet de comprendre qui ils sont devenus et pourquoi, et tout ça sans jamais sombrer dans le manichéisme !

Gros coup de coeur pour ce tome, qui pour moi est magistral.



On retrouve Orlanne, Arelle, Aldébaran, l'Egale et ses camarades, arrivés à Ranxora pour défaire les Saigneurs des ténèbres.



Sauf que, bien évidemment, cela ne va pas être aussi simple. Capturés, les amis vont devoir lutter et faire preuve d'ingéniosité, tandis que l'Egale est confrontée à un dilemne qu'elle n'avait pas imaginé : la vengeance ou le pardon.



C'est un tome qui monte en puissance au fil de pages pour finir en apothéose. On vibre avec les personnages au fur et à mesure, on espère et on redoute avec eux. Même les "méchants". Oui, oui, même Venin et son âme damnée Saya parviennent à être sympathiques.



Sans spoiler, préparez-vous à un final dans le sang et les larmes, c'est du très bon, ça ne pouvait pas finir autrement et j'en conseille vraiment la lecture.

La province d'Ipiros est le siège de terribles exactions : les Saigneurs de ténèbres mettent à sac la région, tuant tout sur leur passage.

Personne n'ose s'opposer à eux, sauf ceux qui ont tout perdu : Orlanne, Aldébaran, L'Egale et ses compagnons, ils ont vu leur famille massacrée et ont juré de se venger.

Malheureusement pour eux, cette entreprise va se révéler plus compliquée que prévu.



premier tome de la série "La septième prophétie", Trois êtres d'exceptions, passé un démarrage canon, met un petit moment à se mettre en place, le temps qu'on se familiarise avec tous les personnages, et surtout qu'on prenne le temps de les apprécier et de s'habituer à eux. Il ne faut pas trop s'attacher quand même (non, je ne spoile pas, je vous préviens).



Face à eux, les redoutables Saigneurs des ténèbres, menés par l'impaccable Ranxor. J'avoue avoir un petit coup de coeur pour sa frangine, Venin, une garce psychotique comme on n'en fait plus.



Ce que j'ai aimé dans ce tome, c'est qu'il n'est pas manichéen, les personnages ont leurs doutes, leurs faiblesses et des motivations différentes. Même chez les méchants, on découvre une palette variée.



Rien n'est tout blanc ou tout noir, et la résolution ne sera sûrement pas aussi simple que ce que l'Egale pense...

Cette anthologie résulte d'un magnifique travail. La fabrication du livre, déjà, avec un soin rare. Une couverture avec un effet de relief, un texte aéré, mis en valeur par des repères et illustrations en couleur (quel éditeur s'autorise encore ce luxe ?)



Une belle collaboration d'équipe pour toutes ces nouvelles, aux thématiques et aux tons différents, à la manière des nuances d'une palette de couleurs. Toutes évoquent différentes ambiances et différents combats dans les genres de l'imaginaire, qu'il s'agisse de l'acceptation de l'autre, de préserver nos cultures ou nos ressources. L'Asie n'est pas le seul fil directeur, la poésie aussi, que l'on retrouve tout au long des récits.



Un bel hommage à l'orient et un beau voyage !

Pour nous extrêmes-occidentaux, l’Asie est une autre terre, source d’imaginaires pluriels, de mythes inconnus et de peuples fascinants. Aussi quand il m’a été proposé, en service de presse, ce recueil de nouvelles « Imaginaires d’Asie » l’ai-je accepté avec plaisir.

Au plaisir de la découverte de contrées « exotiques » s’est ajouté, tout au long des treize nouvelles, l’émerveillement de la variété des récits et de l’écriture de nouvelles plumes.

La couverture est somptueuse et, tout au long du recueil les illustrations ajoutent une respiration/inspiration au récit.

Au bout de ces lectures, il reste, au-delà de leur diversité, une impression de convergence. Comme une toile liant les peuples,les mythes, les êtres et la Nature majuscule. Nature qui baigne tous les récits de sa présence et de ses transformations, pour le meilleur et pour le pire.

N’ayant jamais proposé de chroniques sur un recueil de nouvelles, j’ai décidé de me laisser guider par les personnages à travers l’espace et à travers le temps pour vous entraîner dans ces voyages extraordinaires.

Pour un résumé complet des nouvelles voir ce lien. https://www.etherval.com/produit/imaginaire-dasie-anthologie-papier/



Puisqu’il faut commencer, entrons par une des portes du continent, Shanghai la cosmopolite à la fin du XIX ème siècle. Shanghai où tout s’achète et se vend. Suivons nos trois guides, rusées renardes, à la recherche du Phénix gardien de la nature. Leur alliance de légendes, inédite entre Chine, Corée et Japon nous plonge dans la nostalgie d’une nature idéale préservée par les esprits élémentaires.



Sans quitter la Chine, remontons le temps, à bord d’un chariot mené par un vieillard, conteur de son état se rendant à la cour de l’empereur, pour distraire sa dernière épouse. Mais qui est vraiment ce conteur, et comment faire vivre les personnages des contes.



Traversons les mers pour arriver au Japon, où nous attend Hikari jeune fille nostalgique d’un pays qui a abandonné ses traditions. Elle va rencontrer Léonie, vieille femme parisienne, perdue dans ce pays si différent. Toutes deux vont nous conduire dans une forêt enchantée où l’apparence du mal va les conduire à une compréhension mutuelle.



Un saut dans l’espace et le temps vers la péninsule indochinoise et le Cambodge. Voyage vers le futur avec un french doctor au Cambodge. Dans cette région d’où sont venues quelques pandémies, ce médecin va nous guider à travers la jungle pour retrouver son patient zéro, un jeune enfant que sa famille ramène à son village avant qu’il n’ait pu le soigner. Au cœur de cette nouvelle, jusqu’où l’être humain appartient-il à la nature, lui qui voulait la posséder.



C’est une toute autre Asie que le Bhoutan, sur le toit du monde. Suivons Sherab, jeune fille à la poursuite du migoï qui a tué son frère. Accompagnée par un takin, mi chèvre mi vache, qui lui est en quête de ses origines, elle va croiser un corbeau, émissaire des dieux. Tous les trois vont nous mener sur le toit du monde pour affronter le migoï.



Redescendons un peu vers les plaines de Mongolie en compagnie de Simon, enfant de mongols, réfugiés climatiques. Simon se rend à Oulan Bator pour le compte de l’Organisation Mondiale de Préservation du Climat. Est-ce vraiment un hasard pour un enfant de la steppe qui parle aux animaux ?



Plus au sud, nous retrouvons la Chine au pied de la muraille qui protège l’empire des assauts de la sylve, nature sauvage issue des arbres. C’est Xiu, une automate de cour qui nous guide dans les pas de son jeune maître Luo Jian. Dans la confrontation de la nature et de l’homme, Xiu va trouver sa place et reconnaître ses origines, ses mystères et trouver sa voie singulière.



C’est la péninsule coréenne qui nous appelle ensuite. La Corée du Nord tout d’abord où nous pénétrons clandestinement en 2068 pour rencontrer Yong Sim-bin, président de la commission des sciences. Celui-ci est en charge du projet Cyborg pour le compte du président Kim No-bang, futur éternel leader. Sommes-nous certains que tout se passera bien ? La nature humaine prendra-t-elle sa revanche ?



Franchissons la ligne de démarcation pour nous rendre en Corée du Sud, accompagner Eddy exilé nano-booté ébloui au pays de la technologie triomphante. Le développement extraordinaire des nanotechnologies a produit des effets secondaires inattendus sur l’environnement et les humains. Le combat entre la nature transformée et les nano-humains fait rage. Monstres contre monstres, choisissez votre camp.



Cap au sud vers l’Indonésie à bord de La perle perdue, goélette du capitaine Kus. Une équipe de géologues français est à bord, mandatée par EDF pour étudier la possibilité d’implanter des éoliennes. Mais est-ce vraiment la raison de leur présence ? Les habitants en doutent. Et dans ce pays ou les forces naturelles et les peuples autochtones sont fortement liés, qui sait ce qui peut arriver.



Nous remontons vers la péninsule indochinoise en passagers du fleuve Mékong Mère de tous les fleuves. La terre est devenue inhabitable et les humains vivent dans des cités souterraines. Mei notre guide est chargé d’une mission à la surface à bord d’un aéroglisseur pour vérifier que la baisse de radioactivité constatée dans les eaux du fleuve pourrait augurer d’une possibilité de vivre à la surface. Au fil de leur remontée du fleuve, la vie animale et végétale semble avoir repris, des cultures organisées apparaissent. Mais qui est responsable de ces cultures ?



Nouveau détour en Corée. Ici aussi les habitants vivent sous terre, mais nous allons suivre Young Jae, jeune chasseur qui parcourt le monde extérieur. Accompagné d’une jeune sorcière mudang, Seo hyun, il est envoyé à la chasse aux esprits. Mais quel esprit hante encore la jungle, tolérera-t-il la présence des chasseurs ? Et que peut faire un chasseur contre les esprits ?



Pour finir notre voyage, gagnons le Viet Nam. C’est un chapeau qui nous servira de guide. Ce chapeau est posé sur la tête de Linh, que sa mère a chargé de restituer à son frère des souliers qu’il a oubliés lorsqu’il est parti chercher du travail chez son oncle. Le périple ne sera pas sans embûches, mais notre chapeau communique avec les esprits, et grâce à sa malice embarquons ensemblepour ce voyage plein de fantaisie.



Et voilà, le voyage est terminé, j’espère que vous y prendrez autant de plaisir que moi, et reviendrez de temps en temps y grappiller quelques images pour prolonger la magie.
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Un roman sympa, mais qui manque un peu de rythme.















Les romans « régionalistes » ont souvent mauvaise presse. Pourtant, j’aime beaucoup quand des romans cherchent à mettre en valeur le patrimoine de diverses régions de France et par uniquement Paris. Ici l’autrice nous propose de découvrir Besançon et le Jura. Des endroits que j’adore ! Surtout que l’autrice n’en fait pas trop. Elle ne cherche pas à faire « hé hé, regardez comme c’est beau » en en faisant des caisses. Ici tout reste soft et bien dosé !



Il en va de même pour les mythes et légendes régionales. Et du coup, je ne pouvais qu’accrocher.









Nous découvrons donc un monde légèrement steampunk, puisque c’est plutôt la mécanique plus que le steam qui prime. Mais cela n’enlève en rien le charme du récit. Par ailleurs, les raisons qui poussent le héros à construire un engin volant sont très touchantes.















En parlant de personnages, je pense que c’est une des forces de ce roman. Et justement parce que les personnages, et surtout Victorien, ne sont pas des « hommes forts » qui règlent tout avec leurs muscles. Pour Victorien, j’ai beaucoup aimé sa délicatesse et sa tendresse. Cet ingénieux garçon marche selon les élans de son cœur sans pour autant être niais.



Même les militaires n’ont pas ce côté viriliste malsain que l’on trouve parfois dans des récits. Mais il n’en reste pas moins qu’ils sont disciplinés et sévères aux besoins.



Un petit bémol peut-être. C’est le manque de personnages féminins. Certes, l’histoire tourne autour de la Dame Verte et l’univers est très militaire, mais elles manquent. Bon, il y a Charlotte, la domestique, — et d’une manière mère de substitution de Victorien… et de son père aussi puisqu’elle materne tout le monde — qui bien que très agréable, reste dans quelques clichés « grosse mama ».









L’écriture est fluide et le roman se lit tout seul. Cependant, l’ensemble manque un peu de rythme. Il y a peu de grosses péripéties ce qui donne un côté très monotone à la lecture. Et quand les passages d’actions sont, enfin, là, ces dernières manquent un peu de percutant ! Et c’est dommage.















Quoi qu’il en soit, la lecture resta agréable et j’ai beaucoup aimé le dénouement (même si un peu prévisible).









Une lecture détente qui fera passer un bon moment.

Je ne connais pas la région comptoise, mais ça a été un plaisir de découvrir cette région à travers les yeux de ce jeune scientifique au regard rêveur.

Il y a beaucoup de charme dans ce texte, un peu de nostalgie, une envie de rendre fiers les siens, et de vivre dans un monde un peu plus merveilleux.

L'histoire met aussi enjeu une histoire d'espionnage industriel dans le monde de l'horlogerie de précision et de l'usage militaire d'inventions civiles.

L'histoire est courte, mais Victorien est un personnage très attachant que j'aurais plaisir à retrouver dans d'autres histoires, vu que c'est un tome 1.

Les Saigneurs œuvrent pour ranimer leur dieu et enclenchent la septième prophétie. Mais ces "méchants" le sont-ils vraiment ? ne sont-ils pas excusables ? A vous de le déterminer à travers l'aventure fantasy écrite par Rachel Fleurotte : Trois êtres d'exception, premier tome de la série La septième prophétie.



La fantasy prend une grande place dans le roman, avec de la magie naturelle ou noire et un monde faussement médiéval. Chevaux, combats à l’épée et à l’arc, l’ambiance teintée de sang nous mène dans un univers sombre et parfois glauque.



Les mots pour : aventure, personnages, idée.



Les mots contre : quelques longueurs





En bref : un premier tome convaincant qui mêle sentiments et actions, prophétie et sacrifices. Une plume agréable.




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Une promesse n’est jamais anodine. Ranxor va devoir tout mettre en œuvre pour sauver Venin, dans cette courte préquelle de la série La septième prophétie de Rachel Fleurotte : Ranxor et Venin.



Cette nouvelle est très courte et j’avoue que réaliser un article pour un texte si court s’avère particulièrement difficile.



Néanmoins, en quelques pages, Rachel Fleurotte a suscité l’envie et m’a donné un bel aperçu de sa plume (très convaincante), de l’émotion qu’elle a su insuffler à ses personnages (touchante Venin...) et des rouages qui amorcent la série.



Certes, quelques passages m’ont fait frémir (je ne suis toujours pas adepte des scènes gores), mais comme l’écriture est fluide et que chaque acte se justifie par l’intrigue, contrairement à de nombreux livres où la violence gratuite joue les m’as-tu-vue et titille le lecteur.
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Je cherchais un roman de fantasy médiéval et la couverture a attiré mon œil. Je n’ai pas été déçue à la lecture !

Il s’agit d’un livre choral se déroulant dans un monde où des esclaves se sont révoltés et ravagent tout sur leur passage. Leur chef est le terrifiant Ranxor, toujours secondé dans l’ombre par sa sœur, Venin, pareil ou sinon pire que lui. Devant toutes leurs exactions, des personnes se dressent afin de les arrêter. Une prophétie semble annoncer ce qui c’est et ce qui va se passer. Mais tout n’est pas si simple ^^

Le début du roman, plus lent, permet de se familiariser avec les personnages et de rentrer dans l’univers. Ensuite, les différents protagonistes se mettent en route, et les pages s’enchaînent sans qu’on s’en rende compte. Le style est impeccable et la narration, passé le début, rythmée.

Il va falloir que je me procure le tome 2 maintenant !

J'ai mis un an, faute d'occasion, pour lire le tome 2, mais j'ai pu ainsi avoir le plaisir d'acheter la très épaisse version papier. Eh bien, presque 650 pages, lus en 3 jours. Le style est fluide, ça se lit avec plaisir et facilité.

Je n'ai nullement été perdue dans cette suite directe du premier tome, je me souvenais sans mal des très nombreux personnages. Laen et Gwena sont mes chouchous de ce tome. Il faut dire que le récit fait la part belle aux relations humaines (et inhumaines), voire avec de la romance pour adoucir le destin rude des personnages. Ici, on est davantage dans le point de vue des Saigneurs, mais les rebelles peu à peu s'affirment de nouveau.

On suit donc les volutes de cet étrange couple ambigu que doivent former Ranxor et L'Egale aux yeux de la galerie et on se demande jusqu'où chacun des deux ennemis sera prêt à aller. C'est captivant, bien écrit, basé sur les interractions entre les personnages, bref un tome 2 complet qui boucle avec brio ce premier arc.

J'avais déjà lu la "7e Prophétie" de Rachel Fleurotte avant de découvrir cette nouvelle.

Je pense sincèrement qu'elle peut être lue indépendamment et avec plaisir par quelqu'un qui connait nullement la série. Dans mon cas, la nouvelle a apporté des explications et éclairages très intéressants sur ces deux personnages principaux que sont Ranxor et Venin.

En tout cas, j'ai retrouvé dans cette nouvelle le style fluide et agréable de l'auteure.

Au total, un bon moment de lecture.

J'avais beaucoup entendu parler de ce roman, mais je ne l'ai lu que dernièrement.

Si le début avec la mise en écho des tragédies des personnages est un peu trop marqué, une fois les équipes lancées, on ne décolle plus de cette prophétie annoncée, à l'ironie dramatique, mais qui garde la grande question en tête : comment ils vont se débrouiller pour y arriver, parce que ce n'est pas gagné !

Je dois dire que j'ai beaucoup aimé le travail sur la rumeur, sur le travail lent sur les consciences et l'espoir du peuple, sur le vent de révolte qui n'attend qu'une braise pour que les hommes se dressent contre leurs bourreaux. C'est très bien mené et l'aspect choral du roman (avec donc un très grand nombre de focales dans les différents camps) contribue à l'ambiance.

Je pense que mon personnage principale est la guérisseuse pour l'heure.

Le tome 2 promet un bon moment de lecture, mais j'ai beaucoup de retard sur mes lectures. Il est en bonne place sur la PAL.

Si j'ai bien suivi quelques rumeurs sur les réseaux sociaux de l'auteure, il y aurait sans doute prochainement une version améliorée de ce tome 1. Le mieux du "déjà très bien", c'est l'excellence. J'espère que cette rumeur est vraie !

Je suis désolée de faire une critique si négative. C'est peu dans mes habitudes mais je ne peux pas travestir ce que j'ai vécu même si ça ne fait pas plaisir.

Donc c'est une déception. J'ai trouvé l'écriture très scolaire, plate. C’est factuel, gentil mais je n'ai ressenti aucune émotion et bien peu d’intérêt à cette lecture car l’intrigue est prévisible et sans rebondissement.

Le héros est aussi plat que le reste, si peu charismatique et très immature.

J’avais pris ce livre sur liseuse pour le cadre franc-comtois du récit. J'en attendais évidemment la mise en valeur d'une région magnifique et méconnue, la mienne, j’ai juste eu l’impression de naviguer entre un guide touristique et un livret sur les expressions régionales. J’ai vraiment traîné pour lire les 144 pages en 3 semaines, terminées en diagonale à partir de la moitié.