Nous nous sommes foudroyés du regard un instant. Puis ses prunelles se sont assombries, comme celles de Jenna à la vue de mon sang. Mais ce n'était pas la même sorte de faim. C'était un désir qui me submergeait aussi.
Je n'ai pas réfléchi. J'ai posé mes lèvres sur les siennes. Après une seconde, il a émis un grognement rauque et m'a étreinte à m'étouffer. Cela ne me dérangeait pas. Je ne pensais qu'à sa bouche, qu'à son corps plaqué contre le mien.
On m'avait déjà embrassée, mais jamais de cette façon. Un courant électrique m'a traversée et je me suis souvenue des paroles d'Alice à propos de l'amour qui possédait son propre pouvoir magique.