Si nous voulons dépasser tout cela, il nous faut créer des ponts et pas des murs. On ne se sécurise pas dans une forteresse : on y meurt assiégé. Qu'il s'agisse des murs que la Hongrie est en train de bâtir pour interdire l'entrée de l'Europe aux réfugiés ou de ceux qu'Israël construit depuis longtemps pour refouler les Palestiniens, ils ne dureront pas éternellement. Le seul destin d'un mur, c'est l'effondrement. De lui-même et de tout ce qu'il était censé préserver.