« Les poèmes, ça existe pour faire plus beau que la réalité … » page 57
« Je crois que Selim et mes poèmes c’est le meilleur médicament pour soigner tous les malheur de maman. » page 58
« Maintenant elle veut bien de ma poésie. Je vois bien que ça l’apaise d’entendre des choses jolies, des choses sur l’imaginaire. Qui font rêver d’une autre existence . Oui qui lui rappellent notre vie d’autrefois. » page 60
« Même quand je vivais dans le paradis de la brutalité et de sang de Daesh, je pouvais encore fuir la réalité par ma poésie. Donner d’autres couleurs à ma vie. M’offrir une existence apaisée et riante. Mais depuis plusieurs semaines, je n’arrive à écrire que des choses tristes. Je crois qu’elles feraient toujours plaisir à Monsieur Tannier mes poésies. Parce qu’elles sont toujours belles. Mais elles le feraient pleurer aussi. Beaucoup. Parce qu’elles ont perdu l’innocence de l’enfance… » page 73
« A onze ans, je suis un monstre ou une victime ? Pourquoi je dois me poser ces questions à mon âge ? Qu’en pense Allah ? Et qu’en penserait Jacques Prévert ? » page 77