Je plongeai mes regards, dans les yeux d’un serpent.
Hypnotisée, je ne pus, nettement, percevoir
À qui était cette innocence. Dans son miroir,
Je vis le reflet de mon âme si coruscante.
Un voile pur de candeur voilait son apparence
Et son visage hermétique. Un nuage de silence
Éclipsait, éphémèrement, son hypocrisie.
Réminiscence, p.27.
Ô ! Quelle étourdissante fragrance !
Je n’oublierai ce parfum rance,
Émanant d’une antiquité,
Qui m’incita à réciter
Des poèmes ainsi que des proses.
J’imaginai l’odeur des roses,
La puissante senteur du jasmin,
Les fleurs qui s’éclairent au déclin…
Réminiscence, p.8