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Critiques de Radu Tuculescu (9)
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Mère-vieille racontait

Un livre dispensable et dispendieux, car par delà le travail considérable de la traductrice, ce roman de plus de 300 pages grand format est tout à l'image de cette littérature roumaine contemporaine qui peine à trouver sa place auprès des lecteurs français. Ce roman laisse sceptique. D'abord du fait de l'emploi d'un argot allié par moment à l'imparfait du subjonctif : salmigondis. Ensuite du fait d'un naturalisme surjoué et misérabiliste : route ou absence de route, on laisse à penser à plusieurs reprises (évocation du maire, des communautés religieuses) qu'on a là une sorte de portrait peu crédible de la campagne roumaine. Pourtant, des auteurs roumains classiques nous apprennent que la tradition (et Dieu sait que tout vernaculaire ne se transforme pas en littérature sous le coup de la seule imprimante laser) brute, orale, celle des villages gagne avant tout à être recueillie (à pied, pourquoi pas) et travaillée : Creangă, Ispirescu, Alescandri, plus récemment Pițu ou Nedelciu. « Puis je remontai dans ma bagnole et entamai la descente de ladite colline, sans même me demander si un jour je reviendrais dans les parages » (Page 343).

Plusieurs centaines de titres (de tous horizons culturels) qui figurent habituellement dans les bibliothèques les plus respectables sont disponibles soit en version électronique à 0,00 € (la perte devient presque indolore en cas de mort de l'ordinateur ou simplement de ses mémoires), soit sur papier, à 3 €, voir moins si on s'affranchit des frais de port. Il ne s'agit pas uniquement d’œuvres tombées dans le domaine public, il ne s'agit pas non plus d’œuvres publiées avec le concours d'organismes publics. Et dire, éc-rire que mère vieille racontait (sagesse debout !) depuis toujours oralement pour « que nous autres on [s'envoie] une nouvelle tournée... » ! La prolixité roumaine semble avoir contaminé jusqu'au prix ses littéraires.
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Mère-vieille racontait

Le roman de l'écrivain roumain est une mosaïque d'événements et de personnages particulièrement pittoresques. Mère-vieille est comme une Shéhérazade de Transylvanie. Enfin, une Transylvanie sans Dracula ni vampires stupides. Mère-veille raconte avec humour, glissant parfois dans un réalisme magique aussi, sur une communauté dominée par les femmes. Ce sont des événéments d'une fine sensualité et les scènes d'amour pourraient toutes être citées, de celle avec le miel jusqu'à la folie de la dernière nuit des noces de trois jours. Elle n'ont rien de vulagire en elles. Nous, habitués avec Apollinaire ou Henry Miller (publié en France pour la première fois) ne pouvons pas faire semblant d'être... pudiques! Les habitants du village de Petra (nom à résonnance) n'ont pas peur du Diable, ils se moquent même de lui, comme les villageois de Dikanka de Gogol.

Il y a beaucoup de villages en voie de disparition dans le monde, tels Petra. Mais après ce village restent les narrations pleines de vie et de mystère de Mère-vieille. Je félicite la maison d'édition Gingko pour le courage de publier un auteur de valeur qui ne fait pas partie de l'espace anglo-américain.

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Mère-vieille racontait

Elle était Mère-Vieille pour sa petite-fille, la Dita, la vioque pour ses voisins. L’auteur se retrouve dépositaire des histoires racontées par Mère-Vieille. Seulement, elle qui n’est jamais allée à l’école, s’est mise à lire, Shakespeare, Boulgakov…. et, de temps à autre, ses souvenirs se mêlent avec ses lectures.



Ses souvenirs ne sont que truculences, beuveries, tromperies, à la fois drôles et tragiques et ne sont pas sans rappeler Guy de Maupassant et…. Les vieilles histoires que racontaient nos grands-parents !



Un adage dit « soûl comme un polonais », mais là, on devrait dit « soûl comme un Transylvanien » !!! Tant les hommes usent de la ţuica et autres boissons alcoolisées. Les femmes ne sont pas en reste. La Margolili, accorte donzelle fait des ravages dans la gent masculine et dans les ménages de ce petit village. Elle sera comme le fil rouge dans ce livre. Bref, des histoires de boissons et de cul !!! Un véritable éloge à la sensualité féminine pour ne pas dire plus, certain mariage de 3 jours fut orgiaque et placé sous le signe de Dionysos !



Radu Tuculescu décrit ce village déserté par les jeunes gens, partis travailler plus loin, uniquement habité par les vieux ou les tsiganes venus squatter les maisons vides et l’on ressent, lors de ses promenades, cet abandon.



Les histoires sont répétitives, comme rabâchées par Mère-Vieille. Toujours les mêmes souvenirs qui reviennent comme des obsessions, avec de temps à autre, des informations complémentaires. Les histoires ressemblent au village, figées dans le temps.



C’est un livre dense, serré, tout comme sa composition avec des chapitres à la queue-leu-leu, sans aération, dans la première partie. Cela a ajouté à la difficulté de lecture et fait que j’ai eu envie de le lâcher. Je le reposais donc pour quelques jours pour mieux le reprendre.



Je ne sais quoi dire au sujet de ce livre. Il m’a plu pas sa truculence, son appel au fantastique, comme l’histoire de ce gros chat. Par ailleurs, il m’a pesé par les mêmes histoires radotées. Je n’ai pas compris le glossaire en fin du livre, explications d’expressions populaires, connues pour la plupart.



Je remercie les Agents Littéraires et les Editions Ginkgo pour ce partenariat


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Mère-vieille racontait

Dans Mère-vieille racontait, Radu Tuculescu nous conte la vie la vie de tout un village, celui de la grand-mère de sa femme. Cette dernière lui ayant transmis ses histoires, il se met en devoir de ne pas les laisser périr en même temps que les derniers habitants de Petra, village perdu dans la campagne de Transylvanie.

Étrange ouvrage que celui-ci, dans le fond, comme dans la forme.

Le style est poétique, bien qu'un peu pesant. Les mots vont et viennent avec les anecdotes, se répétant comme la vague revient lécher le sable. L'histoire est aussi fragmentée que cyclique. Mêmes anecdotes, mêmes mots pour les raconter, inlassablement… Parfois quelques précisions y sont ajoutées, mais pas toujours. C'est un peu répétitif, décousu et donc, sur le long terme, épuisant pour le lecteur, mais ça fait aussi partie de l'histoire en elle-même, ça laisse l'impression d'entendre mère-vieille radoter ou de voir l'auteur et narrateur gamberger. En effet, toutes ces histoires lui donnent à réfléchir, le hantent même, pourrais-je dire.

Dans ce récit, le temps est des plus curieux. Il est figé, comme la vie de ce village déserté par les jeunes, dans lequel les vieux attendent simplement la mort, s'accrochant à l'alcool pour certains, aux souvenirs pour d'autres. C'est un peu glauque, mais c'est la réalité vue de près. Bizarrement, ce temps figé semble parfois se contracter, précis, aigu dans sa représentation de la réalité et d'autres fois il se dilate, versant dans le fantastique, voire le réalisme magique ou la divagation.

La réalité s'effiloche, la magie ou l'étrange arrivent d'un coup au détour du récit, puis ils partent comme ils sont venus. La vérité se dilue dans la mémoire vacillante de mère-vieille, ses dernières lectures influencent sa façon de percevoir le passé, s'y mêlent jusqu'à ce qu'on ne puisse plus distinguer le vrai du faux. Et si mère-vieille, parfois, ne voulait tout simplement pas dire la vérité ?

Le narrateur lui-même pense à un moment que mère-vieille a inventé une histoire à partir d'une lecture (la référence n'est pas citée, mais il s'agit de la nouvelle de Gogol intitulée le nez) et il s'avère au final que l'essentiel de l'histoire était vrai.

C'est difficile à suivre et pourtant très plaisant de voir la réalité à travers toute sorte de différentes lunettes, avec en plus le filtre du regard du narrateur qui souvent extrapole, glose, délire aussi un peu. C'est qu'il y a parfois des zones d'ombres dans l'histoire, qu'il ne comprend pas tous les mots de la langue de mère-vieille également, mais aussi qu'il cherche à s'approprier le récit, ne souhaitant pas s'effacer de celui-ci.

Je me serais personnellement passée de ses incursions à lui, même si je sais qu'il n'aurait pu manquer d'être subjectif dans son récit. J'ai trouvé qu'il en faisait trop, s'intéressant davantage aux cancans du voisinage et aux histoires de fesses des uns et des autres, qu'à l'aspect, incroyablement riche au demeurant, de la vie de ce village et de son histoire.

Je suis également restée perplexe face à sa tendance à toujours ramener le tout vers un érotisme qui alourdit le récit et qui m'a paru vraiment dérangeant par moment. Ce n'est sans doute pas tant ces histoires elles-mêmes qui m'ont dérangée, mais sa façon de les raconter. Question de perception, j'imagine…

Pour ce qui est de la forme, le roman est divisé en trois parties, la dernière contenant de surcroît un épilogue.

La première, Fragmentation, porte très bien son nom. Les scènes sont numérotées, selon les visites de Radu chez mère-vieille et ce qu'elle lui a raconté.

C'est une collection d'histoires diverses qui finissent souvent par se rejoindre en motif, comme un patchwork. Ça semble aller au gré du hasard, mais au final ce n'est pas le cas. Pourtant, si c‘est plaisant d'une certaine façon, c'est aussi un peu pesant, ça alourdit l'intrigue, ça ne laisse pas aller le lecteur car il a besoin de toute sa concentration pour suivre l'histoire et c'est parfois un peu difficile de s'y retrouver.

La seconde partie, le Voyage, est plus fluide. On suit toujours ce principe de flux et reflux dans l'enchaînement des anecdotes, mais avec plus de cohérence et de logique car il s'agit de conversations survenues le même jour entre différents protagonistes, bien qu'entrecoupées de quelques délires de l'auteur.

La troisième partie est composée de deux chapitres et de l'épilogue. le premier raconte la mort de mère-vieille et son enterrement. Puis, dans le deuxième, recoupant toutes les histoires entendues jusque-là, l'auteur nous livre sa version des noces dont on a tant parlé au cours du récit, des noces fantasmagorique durant lesquelles a disparu un des personnages les plus emblématiques de ce village, la Margolili qui n'a cessé, dans sa vie comme dans sa mort de hanter les esprits de ses compatriotes.

L'épilogue enfin, fort court, est la partie qui m'a le plus émue dans la terrible prise de conscience du narrateur sur le contraste qui existe entre son éducation, sa façon de voir la vie, et la réalité cruelle des moeurs de ce village.

Je ne peux pas dire que j'ai vraiment apprécié cette lecture, que j'ai trouvée longuette et répétitive, pourtant, par bien des aspects, elle fut édifiante. Ce fut une intéressante escale dans un temps figé, incertain, qui se contracte et se dilate comme une vague de chaleur qui tend à perdurer. Est-ce le souvenir qui s'étire, encore vivant, pesant sur le présent ou une simple image rémanente de quelque chose de définitivement révolu et illusoire ? Peut-être bien un peu des deux à la fois.



A noter qu'il y a un glossaire, même si le contenu de celui-ci m'a laissée perplexe étant donné que la majeure partie des expressions, termes et proverbes choisis par la traductrice sont extrêmement connus et qu'il n'y est que rarement fait mention du texte original et de sa signification littérale.

A-t-on vraiment besoin qu'on nous explique des expressions comme « les carottes sont cuites », « laideron », « jachère » ou « bourré comme un coing » ? J'en doute fort…

Le mélange des différents argots m'a aussi semblé un peu bizarre, artificiel, mais j'admets volontiers qu'il doit être difficile de transposer un langage familier sans piocher dans divers parlers, alors, je ne vais pas chipoter.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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Mère-vieille racontait

Chronique villageoise, d'un de ces hameaux perdus de Transylvanie, désertés où ne subsistent plus que les vieux et où les Tsiganes occupent les maisons vides.



L'auteur ne donne aucune piste pour expliquer cet exode rural. Il ne reste plus qu'un troupeau avec deux bergers... un facteur qui apporte les pensions des retraités, un tavernier. Le narrateur n'a pas la prétention de faire une analyse : il transcrit les souvenirs de Mère-vieille, octogénaire au franc parler et au grand sens de l'humour.



Roman ou document ethnographique? Le fantastique s'invite sous la forme d'un gros chat noir au cours d'une noce. Références littéraires : Mère-vieille qui n'a pas été à l'école a découvert la lecture sur le tard et mêle Puck de Shakespeare avec le Maître et Marguerite...



C'est pourtant l'aspect documentaire qui m'a intéressée : une noce sur trois jours, des enterrements, la vie de ces gens simples, les préparatifs pour les repas de fête sont admirablement racontés. L'auteur n'enjolive pas la vie rurale : l'essentiel de la vie des hommes se passe à boire la tuica et nombreux propos sont radotages éthyliques. Après la boisson et la mangeaille, c'est l'amour, qui occupent les conversations. Jalousies et séduction, mais aussi solidarité entre voisins et chaleur humaine.



Il est pourtant dommage que les travaux des champs n'aient pas été plus détaillés. Les porcs qu'on élève pour l'usage familial, quelques poules améliorent l'ordinaire. En dehors de l'apiculteur qui s'est bien enrichi de la vente de son miel, on ne sait pas de quoi vivaient ces gens quand le village était encore vivant. L'auteur ne s'est pas attaché à raconter les changements de la période collectiviste et de la fin de cette époque. Tout juste, le profiteur qui a détourné les subventions destinées à la modernisation du village, est-il mentionné. Pour l'analyse, je reste sur ma faim. De même, les Tziganes qui repeuplent le village ne sont mis en scène qu'à de rares occasions : les musiciens de la noce, et au bistro. On sent qu'ils ne sont pas intégrés et figurent une vague menace pour un des personnages qui craint qu'on le lui prenne sa maison.



Le livre est curieusement construit : la première partie, en 100 pages très denses, donne la parole à Mère-vieille, style parlé - la traduction utilise un argot un peu vieilli, un peu artificiel.Dans une seconde partie, le narrateur, sa compagne emmènent Mère-vieille à la ville. Le voyage en voiture est une rupture, non seulement dans le quotidien de la vieille dame, mais aussi dans le style et l'écriture plus alerte, plus aéré. Sortir de la maison donne une respiration au livre. Le temps d'une promenade à pied du narrateur permet de sentir l'atmosphère du village. La troisième partie : "la mort de Mère-Vieille" et "ces noces-là" sont deux chapitres courts et enlevés.

Ces ruptures dans l'écriture font un livre hétérogène mais attachant.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Mère-vieille racontait

A Village Frozen in Time

Povestirile mameibătrâne, published by Cartea Romaneasca in 2006, has become an instant best seller in Romania and it surely added quite a lot of recognition to already well known novelist and playwright radu Tuculescu. Although unavailable in English, the novel has been earmarked for an English translation.

The setting of the novel is in Transylvanian time-frozen village, Petrinzel or Petra in the novel, where nothing happens and where time seems of no essence. The village and nature surrounding it seem quite pristine, untouched, unharmed, but it can also be harmful at times. The villagers who are mostly old and few, are themselves looking like people descended from a totally unreal world. People like the local Hungarian priest Tothjanos has willingly or unwillingly become not only a soothing pastor but also a much appreciated playboy in his little community. Rosamunda, the woman who castrates the village hogs has turned into some Gorgonian figure whom all the men fear. Margolili, the most beautiful and lustful woman in this village, the woman who has known almost all local men, suddenly and mysteriously disappears leaving behind a heavy trail of suspense and guilt. But the most important, enigmatic and gifted character is the old mother who at seventy-five decides to read any literature she can lay her hands upon. Therefore, she reads Shakespeare, Bulgakov, Tolstoy and others, retelling and reinventing the stories by using her natural and extremely rich imagination, by interweaving the stories she read with the ones she invented or came up with, from her own life. This is certainly a community dominated by its women.

Sometimes the reader has this deja vu sensation of a Gogolian village or maybe the spiritual and mystic Stettels in Isaak Bashevitz Singer, but one thing is certain - any open minded reader will jump to this unique opportunity to take a good glimpse into Transylvania's rich cultural, literary and dramatic heritage.
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Mère-vieille racontait

Annonçons d'emblée la couleur: je n'ai pas apprécié le roman et je trouve qu'au contraire de ce que prétend l'éditeur en quatrième de couverture la comparaison avec Gabriel Garcia Marquez est inutile. Il ne suffit pas d'employer un peu de surnaturel ou de parler d'un village pour se permettre une comparaison avec l'auteur colombien; quel intérêt de nous écrire que "Mère-vieille racontait est la "chronique d'une mort annoncée" (...) si ce n'est pour faire du marketing et nous vendre un produit de basse qualité? Évoquer l'auteur colombien et citer l'un de ses romans, c'est induire le lecteur en erreur, fixer la barre très haute et donc, par ricochet, le décevoir, très rapidement.



Ce roman est l'histoire d'un auteur, également narrateur, qui a besoin de matières pour écrire un roman. Manquait-il d'inspirations? Ses histoires, il va les chercher auprès de mère-vieille qui se plait à raconter la vie de son village autrefois peuplé par des habitants qui, pour la plupart, ne vivent que dans les mémoires et les racontars. Mère-vieille est la clef de l'auteur. Elle est celle qui peut ouvrir les portes; celles qui mènent vers les couloirs du temps. Sans elle, l'auteur peine à avancer. Il le dit clairement:



" Cette église et ses paroissiens respectifs, mère-vieille ne m'en a jusque-là raconté rien de rien. Alors, toute tentative, tout effort de ma part d'entendre quelque dialogue, de voir quelque image, personne ou épisode du passé que ce fût liés à cet endroit, serait en pure perte." (p. 179).



Mère-vieille donne, à l'auteur, matières à construire son roman. A partir de ces anecdotes et souvenirs, l'auteur raconte effectivement son histoire. Où commence et s'arrête la fiction? Partant de ce que lui raconte Mère-vieille, Radu Tuculescu imagine et écrit. Et en écrivant, en couchant les histoires de Mère-vieille sur papier, Radu Tuculescu arrête le temps: il immortalise, fait vivre et revivre ce village qui meurt, vidé de sa population. Il donne une seconde vie aux villageois qu'il appelle les "personnages" (p.197). C'est que l'auteur les considèrent comme tels. Ils sont destinés à être ses personnages de roman. C'est leurs histoires qu'il raconte.



Chaque village a son histoire, ses ragots, ses "personnages". Sans doute, méritent-ils tous un roman. A condition que l'auteur le fasse avec talent. Ce qui, me semble-t-il, manque un peu à l'auteur. Est-ce la faute à la traduction? Je ne pense pas car si je n'ai pas aimé le style employé (peut être dû à un défaut de traduction) je n'ai pas vraiment apprécié le contenu du roman. La lecture est assez ennuyante et ce n'est pas en évoquant à chaque page le sexe et les histoires de cul que l'auteur peut parvenir à pimenter sa sauce qui n'en devient que plus lourde et lassante.



En bref, lecture assez décevante.
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Mère-vieille racontait

Le roman Mère-vieille racontait est différent de la série de romans déjà publiés par l'auteur. Une crime non résolu dans une communauté désormais au bord de l'extinction. Le livre est un véritable carrousel d'histoires racontées par mère-vieille, une vraie personne avec qui l'auteur a périodiquement parlé pendant plus de cinq ans.

Je dois admettre que j'ai été accro dès le début et le reste n'a pas déçu!

Félicitations à l'auteur, et... à d'autres livres!
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Mère-vieille racontait

Une très bonne lecture, j'apprécie beaucoup la finesse de l'humour, les histoires, et les descriptions des personnages. Je ne pouvais pas lâcher le livre avant de l'avoir terminé. Le livre fait revivre avec une justesse remarquable un monde que j'ai connu. Félicitations à l'auteur !
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