Tout était silencieux, un silence de forêt, les cris étouffés ou perçants d'oiseaux sans visage, le bruissement de leurs ailes comme une robe au milieu des feuilles, et si l'on pouvait faire taire leurs bruits on entendrait alors le frottement pierreux des pattes des insectes qui leur servent de nourriture, et si l'on pouvait faire taire ceux-là, on entendrait alors le tic-tac infernal des larves au coeur du bois des arbres et peut-être aussi le lent grincement des arbres eux-mêmes.