Le portrait de notre horrible président était accroché dans chaque classe. Et souvent les mots "héros" ou "libérateur" étaient écrits sous le portrait. Pourquoi "héros" ? Quelle guerre avait-il gagnée ? Il tremblait devant Israël comme nous devant le bâton du prof. Sami me glissa à l'oreille une réponse perfide :
- Mais si, c'est un héros. Il ne peut pas vaincre Israël, mais il nous a vaincus, nous , le peuple. (p. 63)