- Jamais je ne remettrai les pieds dans mon pays, enchaine un blond à lunettes de myope. Je pourrirai dans ce camp des années encore, s'il le faut avec ma famille, mais jamais je ne retournerai en Pologne.
Ce disant, il fixe une jeune femme assise un peu plus loin avec un bébé. Son visage s'illumine. La réalité me saute aux yeux: de nouvelles familles se sont construite ici, une société nouvelle est en train d'éclore. De ces camps qui donnaient la mort, est née, paradoxalement, la vie.