Raphael Paquereau

Je caricature, mais lorsque même le centre-ville est envahi de cacatoès, de perruches, d'ibis et de perroquets multicolores...avouez que cela met un peu de pop dans la vie!

Quand on commence à agir, l'espoir est partout. Alors, au lieu d'attendre l'espoir, cherchez l'action.

... Peu importe ce que les autres vont penser, ils vont penser, de toute manière. Alors detendez-vous. Laissez l'univers tourner autour de vous, et découvrez la joie de vous surprendre vous-même.

Extrait de La Prophétie des Andes

Rien de meilleur pour se sentir en vie qu'une bonne grêle en plein milieu de la jungle sous un ciel apocalyptique, je vous le dis!

Je conseille de sortir des sentiers battus, de respirer à nouveau. De respirer un air pur en contemplant la Voie lactée au sommet des montagnes, de philosopher toute la nuit autour d'un feu realisé à force d'amour et de patience.

Utilise ton sourire pour changer le monde : ne laisse pas le monde changer ton sourire.

L'avenir appartient à ceux qui rêvent trop.

Très chouette plongée dans l'univers de ces doux dingues dont on ferait bien de s'inspirer plus souvent. Loin des écrits pontifiants, ce carnet de voyages sans chichi retranscrit de manière authentique un état d'esprit, celui des backpackers. C'est ce qui m'a le plus touché, l'impression d'être avec Raphaël à la rencontre d'espèces animales méconnues, dans ses jeux, dans ses doutes, emporté dans son énergie folle de découverte. A lire !!!

L’arrivée sur les iles Whitsundays est digne de Jurassic Park : un paradis de sable blanc, fin comme de la farine, et une foret comme je les aime, bien dense, et dont on ne peut jauger l'aspect irréellement sauvage sans y pénétrer. Une fois le campement et les hamacs installés en lisière et face a la plage, on se sent déjà chez soi. Peu de temps après, Berni nous appelle : il est tombé sur des tortues !

Explore the possibililies.

A midi, un Kiwi vient me voir et me remercie pour le vélo. Quel vélo ? Eh bien celui que Lili a pété et que j'ai foutu à la poubelle, tiens ! Le type l'a récupéré, fixé et pour me remercier me refile un bob Mr. Apple. Oui, ça se passe comme ça en ferme.

Des oiseaux omniprésent et que l’on peut observer… partout. Près des côtes, au large, au cœur des montagnes, à l’intérieur des forêts primaires, sous les toits des cahutes, à l’entrée de sa caravane… Partout. Certains vont même pousser le bouchon jusqu’à se poser sur votre épaule et piailler le tube de l’été. J’exagère un peu… Toutefois, la confiance règne chez les volatiles, qui dominent largement la faune néo-zélandaise. Et pour cause : jamais il n’y eut de prédateurs sur l’archipel avant que l’homme n’introduise chats, chiens, rats, autres nuisibles et notamment… ce satané furet ! Plaie terrible et traqué sans relâche par le peuple et le gouvernement, en vain. Il court, il court notre furet ! Et rattrape les volatiles sans grande peine, surtout ceux qui n’ont pas développé d’ailes ou en tout cas, n’ont pas cette capacité merveilleuse à pouvoir s’envoler. Bref, il peut toujours courir, notre furet, jamais il ne réussira à déloger une espèce si bien installée. La Nouvelle-Zélande est leur domaine, un terrain de jeu parfait pour ces oiseaux qui s’y éclatent depuis des siècles et des siècles. Amen.

Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as.

En attendant que vous sautiez le pas, je vous emmène dans l'ancienne Indochine française ! Ce sont aujourd’hui quatre pays qui ont bien plus en commun que des frontières et surtout bien plus à offrir que des paradis à touristes. Bien plus. L'ex Indochine française est une aventure historique et culturelle tragique, un gâchis, certes, mais aussi un monde à explorer qui s'est érigé en havre de paix dans l'espoir de passer à autre chose. Dévasté par des guerres absurdes et cruelles, chacun de ces pays a pourtant su se relever dans l’adversité tout en démontrant, à force de courage et de persévérance, qu'il est possible de réaliser des merveilles. Des merveilles qu'il nous tardait de découvrir avec Lili, qui s’était d'ailleurs mise au mandarin pour l'occaz.

J'ajoute que, plus que d’être super équipé, l'Asie nécessite un état d'alerte, une approche prévoyante, une anticipation raisonnable des risques. C'est le genre d'endroit où il est bon de se projeter a minima avant de foncer.
Quoi qu'il en soit, foncez !

Tout ça pour dire que l’on ne part pas en voyage comme ça : boum dans l’avion, paf je débarque et bim c’est l’éclate. Un voyage est un cheminement, une sorte de quête. Même si la plupart du temps c’est l’éclate totale. Après deux ans en Australie et aux côtés de Lili, croyez-moi, j’ai bien réfléchi : je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie.

Car oui, le voyage a ce pouvoir : celui de surprendre au-delà des espérances. De combler les désirs du subconscient (95 % du cerveau, quand même !) en lui offrant ce que l’on espère au plus profond de notre être.

Conduire au cœur de cette immensité désertique est tout simplement magique, et le sable rouge sang ne fait qu'en accentuer l'effet. Étendue sanguine et hypnotique qui ne cesse de défiler, tout comme les paysages en second plan : désert de sable et de roches où la vie pullule pourtant depuis des siècles et des siècles. Amen.