À mesure que les chasseurs continuaient d’avancer, l’air se chargeait d’une odeur poisseuse qui faisait penser à une forte sueur. C’était le signe que l’on se rapprochait du bayou serpentant en silence à la sortie des fourrés. La terre devenait molle. La mousse se décollait. On venait de fêter Noël, et il faisait chaud et humide comme en plein cœur d’une jungle.