Deux choses me marquent dans un procès, la satisfaction d'avoir bien travaillé et que ce soit derrière moi, mais aussi une peine profonde car nul n'est jamais pleinement heureux de voir partir un homme en prison. Je n'ai jamais de joie. C'est plutôt une délivrance. Après, les nerfs lâchent. On s'effondre, sans aucune envie de déboucher le champagne. On ne danse pas sur une vie qui se terminera peut-être derrière les barreaux.