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Citation de Gulag


On m’allonge. Mes muscles se nouent et se détendent comme parcourus d’ondes telluriques, et la voix ensevelie crie en moi : « C’est Jones, c’est moi, ce n’est pas lui, ce n’est pas lui, ne le croyez pas, laissez-moi sortir » – je regarde les silhouettes qui se tiennent penchées au-dessus de moi et mes paupières papillotent – on me tâte les poignets.
— Le cœur bat très vite.
Je ferme les yeux. Les frissons s’apaisent. Les cris cessent. Je me relève, libéré, comme dans la fraîcheur d’un puits. Quelqu’un dit :
— Il est mort.
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