(…) sans me donner pour un admirateur de la Constitution de 1958 qui aurait pu être plus courte et mieux rédigée, je pense qu'il n'y a pas de gouvernement démocratique, conforme à un type classique, dont on puisse garantir qu'il répondrait aux exigences de la conjoncture française. Et puisque la Constitution de 1958 existe, avec ses obscurités et ses équivoques, acceptons-la provisoirement, quitte, quelque jour, non à la liquider pour faire table rase mais à la réviser sur tel ou tel point en fonction de l'expérience.
(1960)