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EAN : 9782702183601
352 pages
Calmann-Lévy (21/09/2022)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Le général de Gaulle est le personnage qu’Aron évoque le plus régulièrement dans ses mémoires.

De leur rencontre en 1940 à Londres, où les avait conduits leur commun refus de la défaite devant le totalitarisme nazi, jusqu’à la mort de de Gaulle, le destin des deux hommes est lié.
Cet ouvrage regroupe l’essentiel des articles écrits par le philosophe sur l’homme politique dans les différents journaux et revues auxquels il a collaboré : depuis la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Avec les textes de Raymond Aron qui constituent "Aron et De Gaulle", Jean-Claude Casanova illustre bien plus le chroniqueur Aron que l'homme d'Etat de Gaulle.
L'ouvrage aurait peut-être dû avoir pour titre "Aron et les idées de De Gaulle sur la Constitution qui sied à la France".
Aron impressionne souvent par la clarté de ses analyses, toujours fouillées, par la profondeur de certaines de ses anticipations ainsi que par des formules acérées. Mais, enclin à anticiper le premier ce qui pourrait ne pas fonctionner, il peut aussi s'alarmer à tort comme lorsqu'il s'inquiète des effets que produira la Constitution de la Vème République avec des présidents qui n'auront pas la stature et l'aura de De Gaulle.
L'ouvrage intéressera qui se passionne pour Aron et/ou pour l'histoire de la politique française.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dans toutes les sociétés de masses, au xx° siècle, les mêmes problèmes apparaissent, partout, ouvriers et chefs d'entreprise s'organisent en syndicats : comment s'établit la collaboration nécessaire entre ces syndicats, d'une part, entre ces syndicats et l'État de l'autre ? Partout la bureaucratie détient une part croissante du pouvoir : comment orienter, contrôler, limiter ce quatrième pouvoir ? Partout, les gouvernements se réclament de la volonté populaire : comment parviennent-ils à maintenir le sens de l'intérêt national, s'ils représentent les intérêts particuliers des groupes sociaux ou des partis politiques, dont ils sont issus par le jeu des élections ?
(1947)
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(…) sans me donner pour un admirateur de la Constitution de 1958 qui aurait pu être plus courte et mieux rédigée, je pense qu'il n'y a pas de gouvernement démocratique, conforme à un type classique, dont on puisse garantir qu'il répondrait aux exigences de la conjoncture française. Et puisque la Constitution de 1958 existe, avec ses obscurités et ses équivoques, acceptons-la provisoirement, quitte, quelque jour, non à la liquider pour faire table rase mais à la réviser sur tel ou tel point en fonction de l'expérience.
(1960)
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Le président de la Ve République n'est pas un roi puisque sa légitimité, d'après la lettre, est issue de l'élection; il n'est pas non plus un Bonaparte, puisqu'il ne recourt pas aux plébiscites et respecte les Assemblées. Mais il participe quelque peu et des rois dont il veut assumer l'héritage et des Bonaparte dont il partage la foi en une mission historique, mission qui ferait de lui l'interprète privilégié de la volonté populaire.
(1960)
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La IV° République est fondée sur le compromis entre des idées inconciliables, sur la collaboration entre des partis qui tâchent tout à la fois de poursuivre leur lutte et de gouverner en commun. Quoi d'étonnant qu'elle paraisse usée et que, dans ces premiers pas, on discerne déjà les signes de la vieillesse ?
(1947)
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Les partis peuvent garder le pouvoir sans projet ; peuvent-ils le reconquérir quand ils n'en ont pas ?
(1981)
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Vidéo de Raymond Aron
L'oeuvre du sociologue Raymond Aron est toujours vivante et pertinente. Ses idées tranchaient à son époque. le philosophe a pensé la guerre et les relations internationales à un moment où ce n'était pas en vogue. Son oeuvre permet encore de penser et analyser les relations internationales et le conflit israélo-palestinien. Comment Raymond Aron percevait-il les prémices d'un conflit qui fait toujours l'actualité ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : - Perrine Simon-Nahum, docteure en histoire, directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l'Ecole normale supérieure - Jean-Vincent Holeindre, professeur de science politique à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et directeur scientifique de l'IRSEM (Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire)
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