Nationalité : France
Né(e) : 1914
Mort(e) le : 12/08/1997
Né(e) : 1914
Mort(e) le : 12/08/1997
Biographie :
Raymond Bloch (1914 - 12 août 1997) est un étruscologue français.
Élève de l'École Normale Supérieure de Paris de 1934 à 1938, vit un début de carrière prometteur brusquement interrompu par la guerre : mobilisé en 1939 comme officier mais prisonnier en Allemagne, il ne put poursuivre ses études à l'École française de Rome dont il avait été nommé membre, et, après la défaite de son pays, connut de longues années de captivité en Allemagne, dont il ne revint qu'après la fin du conflit en 1945.
De 1945 à 1947, il est à l'École française de Rome puis dirige les fouilles à Bolsena puis celles de Casalecchio di Reno, de 1960 à 1965, en liaison avec G. Mansuelli. Mais cet amoureux de l'Italie ne manquait pas une occasion de revenir dans ce pays qu'il appréciait tant, où il avait de très nombreuses amitiés et dont il parlait avec passion devant ses étudiants.
Il fut membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
+ Voir plusRaymond Bloch (1914 - 12 août 1997) est un étruscologue français.
Élève de l'École Normale Supérieure de Paris de 1934 à 1938, vit un début de carrière prometteur brusquement interrompu par la guerre : mobilisé en 1939 comme officier mais prisonnier en Allemagne, il ne put poursuivre ses études à l'École française de Rome dont il avait été nommé membre, et, après la défaite de son pays, connut de longues années de captivité en Allemagne, dont il ne revint qu'après la fin du conflit en 1945.
De 1945 à 1947, il est à l'École française de Rome puis dirige les fouilles à Bolsena puis celles de Casalecchio di Reno, de 1960 à 1965, en liaison avec G. Mansuelli. Mais cet amoureux de l'Italie ne manquait pas une occasion de revenir dans ce pays qu'il appréciait tant, où il avait de très nombreuses amitiés et dont il parlait avec passion devant ses étudiants.
Il fut membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
Source : Wikipédia
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Citations et extraits (2)
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Une très riche étude de F. Cumont, ´Recherches sur le symbolisme funéraire des Romains’, s’est donné pour tâche de déterminer et de préciser la valeur symbolique et mystique prise, très souvent, par les motifs figurés qui décorent les sépultures romaine. F. Cumont a démontré que, dans bien des cas, les antiques épisodes mythologiques sculptés sur les sarcophages et les urnes ont pris sous l’Empire un sens absolument nouveau et traduisant sous forme symbolique les aspirations mystiques qui se sont élevées dans les âmes avec le développement de l’influence exercée par les religions orientales et les philosophies pythagoricienne et nés-platonicienne. Les âmes aériennes montent, poussées par les vents, dans l’hémisphère supérieur et vont séjourner dans la lune, séjour des morts.
(p.65)
(p.65)
Jamais le monde de l'art étrusque n'a suscité autant d'intérêt, autant de curiosité que durant ces dernières années. Naguère les collections groupant les œuvres de l'antiquité Toscane demeuraient dédaignées du grand public, souvent aussi des conservateurs de Musées, et bien des objets de valeur se trouvaient relégués dans les couloirs obscurs de quelque remise ou de quelque magasin. Il en va tout autrement aujourd'hui. L'art étrusque a pris une place qui n'est plus discutée parmi les arts de l'Antiquité et les érudits ne sont plus les seuls à se pencher sur ses origines, son histoire et ses réussites. Critiques, essayistes et amateurs sont, à leur tour, attirés par cette surprenante éclosion artistique qui semble annoncer, près de deux millénaires à l'avance, le fulgurant essor de la Renaissance toscane.
(page 6)
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