Il a recommencé à prendre ses comprimés. Cette pensée me plombe le ventre comme une pierre. J'ai tenté de dissimuler la poussière sous le tapis, mais je ne peux pas continuer à faire comme si de rien n'était. C'est une spirale infernale : le déni inutile, les pertes de contrôle croissantes, son refus d'admettre qu'il ne vas pas mieux. Mes larmes, reproches et supplications incessants qui comptent pour du beurre, parce qu'essayer de raisonner un toxicomane, c'est comme vouloir retenir la marée avec la paume de la main.