Une règle générale veut en effet que les hommes soient plus chez eux dans la rue que les femmes, et que ces dernières payent souvent très cher l'exercice de la liberté toute simple qui consiste à sortir faire un tour. La raison en est que leur façon de marcher, leur être même, sont fatalement, inlassablement sexualisés dans toutes les sociétés soucieuses de contrôler la sexualité féminine.
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