"J'ai vu ce scintillement dans la lumière du soleil et ces bombardiers en piqué qui plongeaient, c'était comme une magnifique cascade d'argent. Je n'avais jamais vu un bombardement en piqué si beau."
Pilote américain Jimmy Tatch, racontant la Bataille de Midway, 1942.
Bien qu’elle soit très différente en fonction des secteurs, des fronts, de l’époque de l’année et des conditions météo locales, la vie dans les tranchées était tout sauf une sinécure.
Les soldats de chaque camp, à la merci des snipers et des tirs d’artillerie, risquaient leur vie en permanence. La vermine (poux, rats, etc.) étaient omniprésente ; la pluie inondait les tranchées, et les hommes souffraient d’engelures dans le froid hivernal. Enfin, les soldats devaient surmonter l’ennui mortel de la guerre des tranchées, qui restait dans l’ensemble très statique.
« L’angoisse m’étreint et je me demande quand et comment finira cet affrontement gigantesque et sans précédent... Je me demande s’il ne s’arrêtera pas faute de survivants. »
Le lieutenant Alfred Joubaire, dans son journal, le 22 mai 1916, à Verdun
« Le plus horrible... c’est la longue agonie des gazés. J’ai vu des centaines de pauvres types... suffoquer lentement, les poumons emplis de liquide... »
Le général John Charteris, après la première utilisation de chlore, le 28 avril 1915.
"Nous faisons la guerre afin de pouvoir vivre en paix." Aristote