CREDO PAR UN BEAU MATIN
«... ceux qui vont le cœur pied-nu »
(Jan Skácel)
Quand tu écris un poème, et dans ton cœur donc
t’en vas pied nu,
évite les places sur lesquelles
quelque chose en toi se brisa
La mousse
n’émousse pas les tessons
Il existe,
le poème sans blessure
1978
(traduit de l’allemand par Mireille Gansel)
Revue Po&sie n°84 - 1998.