Fériée avait toujours un livre mais jamais plus qu'un livre. Les livres qu'elle avait lus, elle les avait jetés, elle n'avait pas collectionné ces cadavres. Et le livre qu'elle avait envie, elle ne l'achetait pas avant d'avoir fini dlir le livre qu'elle était en train dlir. Elle ne s'arrêtait pas au milieu en disant, avec un nerf profondément déçu, comme il y en a tant : «C'est cent pages, deux cents pages, trois cent cinquante pages trop long.» Non, elle aimait les livres comme si c'était du monde. Pour elle, des mauvais livres ça n'existait pas, comme du mauvais monde. Et pour elle c'était une façon de vivre que de voir les choses de cette manière.