Rémi Karnauch

J'ai reçu ce roman en cadeau, et déjà sa couverture très moche m'a fait grincer des dents. Au premier chapitre, je n'ai pas compris grand-chose, mais j'ai mis ça sur le compte de ma nervosité, je me rendais pour la première fois dans mon nouveau lycée en train, je n'étais pas très concentrée. Mais plus j'avançais dans ma lecture, plus je me disais que non, finalement ce n'était pas une déficience de ma part, mais bien que ce bouquin n'avait ni queue (à part celle de Pat Killy, le tueur) ni tête. Mais si, pardon, il y a des têtes, celles de l'hydre que Pat doit trancher pour trouver du sens à sa vie et parvenir à se taper Emmeline, la femme du patron de la salle de boxe où il vient régulièrement encaisser des coups, il adore ça.

Pat croit qu'il a laissé son meilleur et seul ami se noyer, entraîné par une bête monstrueuse lors d'une partie de pêche. Et dès lors il devient obsédé par cette bête, une hydre à sept têtes qu'il doit tuer. Et qui dit sept têtes dit sept cadavres. Problème, une sorte de voyant, Matthieu, va être mêlé à l'histoire parce qu'il perçoit un danger autour d'une de ses vieilles voisines. Et quand Matthieu a un pressentiment, il déglingue tout autour de lui, l'électricité se coupe et plus rien ne fonctionne.



Voilà à peu près tout ce que j'ai compris, c'est nébuleux, mal écrit, les personnages sont caricaturaux et le scénario complètement abracadabrantesque, comme disait Jacques. J'ai mis deux étoiles parce que je suis quand même arrivée au bout, mais c'est bien payé. de toute façon je ne pense pas qu'il soit encore trouvable, à part sur des sites de livres à prix cassés, d'ailleurs il n'était même pas répertorié sur Babelio, j'ai dû l'importer.

Désolée, je ne vois rien de positif à rajouter, ni même de négatif, je me suis juste ennuyée.

Tout d’abord, je remercie Babelio et les éditions H&O pour l’envoi de ce livre lors de la dernière masse critique. Si j’ai choisi cet ouvrage, c’est parce que la couverture m’intriguait et que la quatrième de couverture semblait correspondre à un texte à la fois drôle, poétique et original, qui pose des questions intéressantes sur l’existence. Ce n’est malheureusement pas ce que j’ai ressenti pendant ma lecture.



Première déception : ce qui se déroule dans le livre est exactement ce qui est raconté sur la quatrième de couverture. J’ai trouvé cela vraiment dommage, car j’aime être surprise et ne pas connaître l’histoire avant de commencer un livre. C’est pourquoi je ne lis habituellement pas la quatrième de couverture des livres que je choisis. (oui ça peut paraître bizarre :p ) La sélection masse critique Babelio est une exception, car je ne peux pas me permettre de lire des avis sur tous les livres présentés et dois donc me fier à la quatrième de couverture. Lire en long ce qui se trouve déjà sur cette quatrième de couverture ne m’intéresse pas particulièrement.



Deuxième point qui ne m’a pas plu : la narration. Le protagoniste est une vieille personne malade. Il oublie les mots et parfois les événements. L’auteur a pris le parti d’écrire exactement comme si c’était les pensées du personnage qui se déroulaient devant nos yeux. Cela aurait pu être drôle ou encore poétique, mais dans le cas présent, j’ai surtout trouvé le résultat confus. C’est une très bonne chose pour montrer l’état d’esprit du narrateur et je pense que ce genre de narration plaira à certaines personnes, mais c’est personnellement ce qui m’a perdue dans le récit. Je ne m’y retrouvais absolument pas entre ce qui se passait réellement ou non, entre ce que le personnage imaginait et faisait. Je ressors avec l’impression que cette lecture n’a été qu’une suite d’événements confus, qui au final ne m’ont pas permis d’avoir une réflexion plus profonde sur le sujet traité.



Je n’ai pas non plus aimé le protagoniste. C’est un vieil homme malade qui se retrouve à l’hôpital, mais je n’ai jamais ressenti de pitié ou de compassion pour lui. Il était assez vulgaire, se fichait des autres et de leurs sentiments pour se concentrer presque uniquement sur ce qui l’avantageait lui. On découvre des pans de sa vie et on se dit que même quand la maladie n’était pas là, il était déjà cette personne aigrie et asociale, qui se croit supérieure aux autres.



Après, j’ai trouvé que l’auteur avait une très jolie plume. Il y a un gros travail sur la langue derrière cet ouvrage, dans le découpage particulier du texte, comme dans le choix de l’utilisation de certains mots, de certaines expressions. J’aimerais découvrir un autre texte de l’auteur, peut-être avec un sujet qui me parlerait plus que celui-ci.



J’ai aimé la plume de l’auteur et sa maîtrise de la langue française dans ce livre, mais c’est tout. Je n’ai pas été touchée par ce vieux protagoniste malade et j’ai été déçue de connaître déjà les éléments de l’histoire avant à cause de la quatrième de couverture. Une lecture mitigée pour ma part.
Lien : https://livraisonslitteraire..

Quelle terrible dilemme cette maladie d’Alzheimer.

Ce récit est celui d'un vieil homme Mr Honoré Laragne qui souffre de plusieurs maux et qui de plus n'est pas très sociable.

Il tient une petite boutique de brocanteur ou il collectionne surtout des poupées avec lesquelles il entretient des relations particulières.

Elles font partie de sa vie et il y est très attaché!

Il se fait aider par deux amis qui le connaisse bien et qui veille sur lui car oui Honoré n'est plus vraiment comme avant, pour preuve il peut prendre le train et se retrouver perdu au milieu de nulle part ou pire dans un fossé, buttant avec les mots, ne contrôlant plus sa diction mème si son esprit est pourtant encore présent.

Personnellement j'ai été touché par ce récit car dans mon milieu professionnel je côtoie cette pathologie et j'y est bien retrouvé les stades de cette maladie neurodégénérative .

Il finira par se faire hospitalisé ou d'autres patients comme lui vont le confronter, entre celui qui veut lui manger le cerveau, Honoré aura des prises de consciences qui le feront sourire à tous ça mais quand les neurones ont dit non malheureusement les souvenirs s'efface et la danse grotesque des pensées et phrases complètement incongrues vont reprendre le dessus.

Un texte complexe mais tellement réel et si triste à la fin .

Quand on perd perd la maitrise, que faut-il décider? et la question est : Peut-on encore décidé ?

Lecture très compliquée, qui met en avant la folie ou la vieillesse ou la maladie d'Alzheimer, on ne sait pas trop en fait.

Je me demande encore si le "héros" de l'histoire est un vieux fou acariatre et vulgaire ou si la maladie l'a fait arriver à la déraison.

Une histoire un peu farfelue qui ne m'a pas séduite.

Ce vieil homme ne m'a inspiré aucune sympathie, aucune compassion, je n'avais même pas envie de le plaindre ou de le comprendre.

Un récit que j'ai trouvé difficile à lire malgré l'excellente maîtrise de la langue française par l'auteur.

Qui plus est je n'ai pas vraiment eu de surprise, puisqu'il se passe ce qui est écrit en 4eme de couverture.

J'ai trouvé que la maladie d'Alzheimer (qui me touche au plus près !) était banalisée, presque moquée alors qu'elle est tellement difficile à gérer au quotidien. C'est un enfer pour l'entourage....

A côté de ça, comme je l'ai dit la maîtrise de la langue est parfaite bien que complexe à comprendre... Je ne dirai pas que je n'ai pas aimé mais juste que ce livre a bousculé ma conscience et quelque peu dérangée.

Un roman biographique poétique? Une oeuvre un peu difficile à caser:

Technique d’écriture originale.



On y apprend le traumatisme que Lovecraft a vécu en relation avec son voyage à Québec.

D’autre part, pour en savoir davantage sur cette épisode, se référer au To Quebec and the Stars, qui est un recueil de 17 essais écrits par H. P. Lovecraft, rassemblés et édités par L. Sprague de Camp, en 1976.

Je vous recommande aussi la B.D. suivante sur le sujet: La cité oblique d’Ariane Gélinas et de Christian Quesnel.



Destination Lovecraft est pour les passionnés de cet auteur hors du commun.