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Citation de zenzibar


Le narcisse

Sur les berges de la rivière Chu,
A nouveau l’ondine de la Xiang,
Dont sans un mot jaillissent les larmes pures :
Air de printemps pâle et discret.
En vain, seule, dressée dans le vent d’est.
Pour qui exhale t-elle ses tendres sentiments ?
Combien est froid le chemin de la fée qui marche sur les eaux, comme un automne sans fin ;
Des nuages parfumés se lèvent sous ses pas.
Revient le souvenir dans le palais des Han de la paume de l’immortel,
Altière et imposante au clair de lune…
En filaments glacés elle écrit sa plainte, sentiment plus intense encore.
Inutilement l’élégiaque poète a chanté les orchis parfumés et les iris obscurs.
Comme s’étendent au loin ses pensées printanières.
En son charme pourtant nul n’admire la première senteur du pays,
Seuls sauraient l’accompagner les trois amis de l’hiver !
Si pure près de la petite croisée,
Ses manches émeraude parfumées des brumes de l’encens,
Et quand je m’éveille d’un rêve profond,
La claire rosée perle le long de ses tiges dans l’ombre et sous la lampe... 

(p. 753 et 754 Zhou Mi 1 232-1 298 dynastie des Song du Sud)
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