Renaud Lecuyer

Libre à chacun de juger de la gravité de cet acte, dans ma réalité c’en est trop, je vais m’occuper de ce facteur. Il n’incommodera plus jamais autrui de son incompétence grotesque, la miséricorde mène à la faiblesse. Je m’approche de ce dernier qui est sur le trottoir d’en face, je le tire brutalement en arrière par le col et le plaque sur le dos à même le sol avant de l’étrangler des deux mains durant de longues secondes. Pendant que j’effectue mon meurtre, Madame Veronica me salue, une des seules personnes âgées ayant une utilité pour ce quartier.

La vérité est que je ne veux pas sauver l’humanité étant donné qu’elle finira de toute manière, selon moi, par s’autodétruire et emporter dans sa chute, la nature. Je ne retourne pas dans le passé pour être altruiste, j’ai pris conscience que mon intégrité ne me l’autoriserait jamais. Cependant, je suis paradoxalement poussé à le faire, j’ai égoïstement besoin de réponses, de savoir si cette fille existait, existe ou existera.

Critiques : 5/5 ! Littéralement choqué, chaque chapitre vous marque d'idées, d'inventions, de réflexion, ce livre est une pépite pour la science-fiction. Et enfin, une fin parfaitement réussie, ça change de l'amertume que l'on ressent avec celles qui sont parfois bâclées. Loin de moi l'idée de militer, mais si vous avez envie de lire ce qui fera, j'en suis sûr, un tabac, acheter ce livre. Auteur à suivre !

[…] je suis un créateur de rêves, ces derniers sont enregistrés et vendus aux hommes et aux femmes d’affaires qui n’ont plus le temps de rêver, les plus sombres coûtant généralement moins cher. Certains ont simplement une imagination insatisfaisante, mais le fait est qu’un bon rêve est devenu un produit de luxe, les créateurs de rêves ne courent pas les rues.

Il y avait bien plusieurs univers, des milliards de milliards probablement, correspondant à des histoires différentes, à des finalités différentes avec un temps différent. Il y a autant de John Duaner et de Charles qu’il y a d’univers.

On raconte que l'on voit la vie défiler devant soi en quelques secondes lorsqu'on est proche de la mort, il en va de même lors d'une expérience de vie imminente.

– Allez plus loin que l’imaginaire avait dit Monsieur Pergoz, prépare-toi, nous partons dans l’espace, Charles.

"La plus belle histoire d'amour de ma vie juste devant moi"...