Dans les jours de la fin septembre, on peut voir, sur les terres en pente, le valet borgne qui tenait la charrue, et la jeune métayère, qui touchait les bœufs avec l’aiguillon. Elle ne chantait pas, sans doute, comme un vrai bouvier, mais elle se tenait à droite de l’attelage, disait les mots qu’il faut dire, d’une voix petite, qui passait cependant par-dessus les haies et s’en allait émouvoir les âmes tout autour de la colline : "Rougeaud ! Caillard ! Nollet ! Tè, tè, les valets".