IBRIM
Le souffle restait attaché à sa maigre personne comme un enfant se tient au bord d'une fenêtre ouverte sans pouvoir se reculer ni s'élancer. L'étroitesse des dons sous l'horizon plaidait pour sa souffrance, mais le temps qui sait n'incommodait pas ses heures, non plus que le vertige d'être au monde.
Quand mon ami Ibrim, le valet de charrue, fut porté en terre, quelque part une pendule d'angle onze fois le remercia. Lui proche de la mer et rendu à ses vignes.