Je pense à tous les Rastignac en sabots montés par milliers à Paris non pour y faire fortune, plus modestement pour survivre. Ils sont tous passés par les Halles, soit pour pousser le diable, soit pour manger un quelque chose qui s’appelait souvent n’importe quoi . En ces temps-là, la ville n’était certes pas généreuse, elle n’était du moins pas l’impitoyable machine qu’elle est devenue. Tout un monde de faméliques a trouvé là un morceau de pain. Où le trouverait-il aujourd’hui ?