Ô flots abracadabrantesques
Prenez mon cœur, qu’il soit sauvé.
Ithyphalliques et pioupiesques,
Leurs insultes l’ont dépravé !
Il existe deux autres versions de ce poème, « Le Cœur volé », copié de la main de Verlaine* (mai 1871) et « Le Cœur du pitre », dans la lettre de Rimbaud à son ami Paul Demeny* (10 juin 1871). Ces trois versions présentent quelques modifications, certes, mais le vers « Ô flots abracadabrantesques » demeure inchangé.