Extrait 2
L’air a gardé l’éclat du dernier coup de bêche
Les clés de son royaume sont tachées de sang
Homme tu n’iras plus dans les maisons tranquilles
Où le bras d’une lampe écartait les soupçons
Tu ne chanteras plus en revenant des îles
Derrière ta poitrine et ses jour des moussons
Sur tes yeux le soleil a brisé son feuillage
Entre dans les maïs et cherche ton passage
Ô cœur sois partagé par le fer des charrues
Nous parlons
Et c’est lui qui redescend la mer
Poitrine large ouverte
Épaule couronnée de lourdes plantes vertes
Belle tête accrochée au feu de ta toison
Car son corps désormais fait partie des saisons.