Tu peux me couvrir de ta haine
Devant moi dresser tes poings nus
Chaque jour chaque nuit défaire
Ma patience ma belle vie
S'il te plait d'élever des murs
Qui me feront plus grand encore
Je suis prêt j'arrive prends-moi
Fais-toi complice de tes chiens
Tu n'épouvantes que toi-même.
Printemps 1945.