POUR T'AVOIR, POUR DEVINER
Pour t'avoir là dans la maison
Comme une étoffe toujours blanche
Et sans souci des lunaisons
Te caresser le long des hanches
Pour deviner ta jambe nue
Comme un soleil d'été qui traîne
Dans le ruisseau d'une avenue
Un matin de tristesse humaine
Pour ne savoir te désirer
A chaque instant dans chaque femme
Pour t'aimer comme un beau cheval
Dans la rue pleine de passants
Pour soulever dans ton sourire
Un ciel d'automne ses pommiers
Pour balayer d'une main large
Les flocons noirs du souvenir
J'ai retrouvé tout mon courage.