Ainsi, quand finit cette première étape, en 1473, Sandro, qui fut l'élève de deux ou trois maîtres, est déjà unique. Les formes que lui avaient apprises les positifs, il les spiritualise, les plie à son rêve. Il est maintenant en possession de son art: dessin serré, encore un peu contraint; facture minutieuse, et surtout, par une intime contradiction qui sera le mal secret de cette oeuvre, parti pris d'exprimer la mobilité des formes et les nuances de l'âme, qui sont sa vocation naturelle,, avec la technique de la sculpture, qu'il hérite de ses aînés.