Grâce à son témoignage, on sait quelles musiques écoutait Elsa et à quels livres elle revenait. Mozart bien sur : la sérénade pour instruments à vent K. 375, dont adagio est un concentré des mélodies les plus sublimes du compositeur - où une joie feinte semble la seule solution des drames, plus tragique encore que l’hystérie, qui du moins portait encore des traces d’une vie à laquelle les personnages (la Comtesse, Ottavio) savent devoir renoncer à jamais ; le Quintette en sol mineur K. 516 et la Messe en ut mineur. Et Malher. Et qu’elle n’aimait ni Wagner, ni Nietzsche, ni Goethe, ni Tolstoï.