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Citation de Partemps


Esquisses de poèmes publiées à titre posthume


Je ne connais pas de monde meilleur.

La morale débile des victimes laisse peu à espérer.
Une question infâme, en tout honneur, seulement,
vient au torturé, s’il sait de cette survie
se montrer digne, s’y attaquant, de déposer
la morale débile des victimes
de s’élever, ce râle
jusqu’à ne plus vanter une seule heure.
aux torturés, si ce râle peut encore
racoler pour la morale débile
des victimes.
Les questions infâmes vont à présent seulement
aux torturés
Aux questions infâmes elle arrive
un jour, la silencieuse, l’active réponse.
À des questions infâmes, non aux béates,
il n’y en a pas aux béates,
de ceux qui souffrent là
aux plus infâmes
se trouve une réponse.
de ceux qui souffrent là, se laissent poser.


JE NE CONNAIS PAS DE MONDE MEILLEUR 

Qu’il s’avance, celui qui connaît un monde meilleur.
Seul, désormais hors de la bravoure, et cette salive non essuyée,
cette salive, la porter au visage,
comme si on allait au couronnement, et cela vengé, on va à la communion
et entre frères. Le faible lapin
le rat, et ceux qui tombent là, eux tous,
pas seulement, davantage, déjà un effroi,
rêve du retour,
dans le rêve de l’armement, dans le rêve
de retour.
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