On peut parler de la douleur chronique comme d'un univers à part entière. La douleur s'impose partout dans la vie de celui qui la subit, comme un nouveau dieu, omnisciente et omniprésente.
Depuis 1996, March et Mulle proposaient chez les adolescents un outil cognitivo-comportemental efficace (bien que très rigide et stéréotypé), mais difficilement utilisable chez l'enfant d'âge préscolaire (14-15).
Même dans un contexte de thérapies dites brèves, la prise en charge d'un TOC de l'enfant est un travail lourd, long et astreignant. Il nécessite souvent de 25 à 30 séances sur 6 mois à 1 an et une grande disponibilité tant de la part des parents, de l'enfant, que du thérapeute.
Un praticien avec une bonne communication va réduire le stress de ses patients et va pouvoir mettre en œuvre des séances de soins et des actes techniques qui se feront dans un environnement sécurisant, rassurant.
A nous d'entrer dans cette transe d'écoute et d'observation, de nous exercer à cette souplesse, à cette transe créative qui ne s'enferme ni dans des théories trop explicites de la personnalité, ni dans des techniques sans souplesse simples "recettes de cuisine". A nous de nous laisser surprendre par ces voies qui nous accompagnent.
Dans une démarche juste, humaniste et systémique, il est bien entendu inenvisageable d'aider un enfant sans aider ses parents. Contrairement à l'idée largement répandue dans les milieux thérapeutiques, je considère les parents comme les meilleurs allés de leur enfant et du thérapeute.
Mythologie, septième art, littérature et valeurs universelles comme sources de ressources créatives...