Revue Question de

Si nous n'utilisons pas notre vie quotidienne comme une pratique, rien ne changera jamais.

- Ne méditez pas tous les jours une demi-heure ; méditez cinq cent mille fois par jour un instant. -

La notion de qi n'est pas facile à comprendre pour un esprit occidental. Nous la traduisons par le mot - énergie- : la force en action.

L'homme ne prend conscience de son être que dans les situations limites.

Le son de l’Être est toujours là. Dépend de l’homme, de sa façon d’être là, s’il est accordé pour entrer en résonance avec ce qui est toujours là.

Assis autour de l'axe de la respiration,
Ayant calmé les tempêtes de l'esprit,
Le méditant se retrouve au bord de la mer
De lumière infinie.
Il suffit de nager librement
Sans jamais se perdre
Sans quitter place.

- Comme en vous contemplant dans un miroir : la forme et le reflet se regardent. Vous n'êtes pas le reflet mais le reflet est vous. -

- On ne reçoit pas la sagesse. Il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous. -

Si vous partez sur des cessions trop longues, vous risquez de vous lasser rapidement et de voir la méditation se transformer en corvée. Au départ 5 à 10 minutes suffisent.

- Plus vous ferez un exercice à fond et plus nombreux seront les secteurs de votre vie fécondées par cette profondeur. -

Le bouddhisme japonais accorde une place centrale à la pratique de la méditation. Pratiquer le zen, c'est faire zazen, c'est-à-dire juste s'asseoir. Il s'agit d'une méditation pratiquée sans support, en silence. Elle est entrecoupée d'une marche consciente de 5 à 10 minutes, appelée kin-hin,, chaque pas étant rythmé par l'expir et l'inspir.

Comme en vous contemplant dans un miroir : la forme et le reflet se regardent. Vous n'êtes pas le reflet mais le reflet est vous.

Dans le bouddhisme tibétain, on pratique - chiné -, le calme mental, parfois appelé- shamatha -, à l'aide d'un support - respiration, visualisation, mantra... - ainsi que - vipashyana -, la vision pénétrante que l'on obtient à force de pratique et d'entrainement, et qui correspond à un niveau plus profonds de réalisation, dénué de concepts et de pensées.

Plus vous ferez un exercice à fond et plus nombreux seront les secteurs de votre vie fécondées par cette profondeur.

Parce qu'il nous accompagne en toutes circonstances, notre souffle représente le support le plus simple et aussi le plus naturel. La flamme d'une bougie est également un autre support fréquemment utilisé. Toutefois, certains instructeurs évitent d'y avoir recours, car l'oscillation de la flamme peut empêcher la stabilisation de l'esprit. Les mantras - comme le célèbre - Om Mani Padme Hum - chez les bouddhistes, par exemple - sont fréquemment récités. Enfin, dans certaines traditions comme dans le bouddhisme zen , la méditation se pratique sans support : il s'agit de simplement regarder ses pensées comme - des nuages dans le ciel - , cette simple prise de distance avec ce qui se bouscule en nous s'avère salutaire. Notre être essentiel regarde l'être superficiel !

Parce qu'elles exigent une attention de chaque seconde et qu'elles font intervenir le support de la respiration, certaines pratiques corporelles peuvent être considérées comme des méditations en action à part entière. C'est le cas du yoga, du qi gong, du tai-chi-chuan et de certains arts martiaux, par exemple.

Dans lac plupart des écoles bouddhistes, les instructeurs préconisent de garder les yeux mi clos ou ouverts pour deux raisons principales : éviter la torpeur qui risque de nous gagner à tout moment et favoriser l'intégration de la méditation dans la vie quotidienne.

Parce qu'il nous accompagne en toutes circonstances, notre souffle représente le support le plus simple et aussi le plus naturel.

Notre être essentiel regarde l'être superficiel !

Le bouddhisme japonais accorde une place centrale à la pratique de la méditation. Pratiquer le zen, c'est faire zazen, c'est-à-dire juste s'asseoir. Il s'agit d'une méditation pratiquée sans support, en silence. Elle est entrecoupée d'une marche consciente de 5 à 10 minutes, appelée kin-hin, chaque pas étant rythmé par l'expir et l'inspir.