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Bibliographie de Revue Tai ji   (1)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les crises actuelles nous questionnent : quels sont nos
besoins essentiels ?
Selon certains experts, les pratiques corporelles,
relationnelles et spirituelles n’en font pas partie. Pour
diverses traditions, ces pratiques sont pourtant vitales.
Quand les repères extérieurs disparaissent, elles nous
fournissent les repères intérieurs indispensables pour ne
pas « perdre le Nord ». Quand la majorité est désorientée,
ces pratiques de soi nous aident à conserver un Orient.
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2. « Such a concept, which suggests a more harmonious way of living, points to a quasireligious dimension in the Western attitude to Chinese callisthenic practices. This is not to suggest that taiji quan has become a substitute for religion, or that its practice is incompatible with orthodox creeds in the West. Nevertheless, its integration of mind and body, along with its emphasis on mental concentration and its meditational quality, are designed to produce a sense of inner harmony and well-being along with a heightened state of consciousness, both of which have traditionally been associated with religious experience and have been seen as at least the accompaniments, if not the goals, of the religious quest. From this point of view, Chinese callisthenics might be seen as part of a tendency, albeit a minority one, toward a religiosity without gods or beliefs, a cultivation of a sense of well-being and self-transcendence that implies no credal commitment or institutional identification, and which sees no clear break between the cultivation of physical and spiritual excellence. » On voit également, dans les propos de Clarke, de quelle manière la pratique des arts martiaux s’inscrit bien dans la culture de la quête spirituelle telle qu’elle est décrite plus haut.
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I. L’antiquité :
Période de la médecine shamanique (XVème-IIIème siècle avant notre ère)
Il est assez amusant de constater que c’est par l’intermédiaire de la médecine que l’on connaît les plus anciens documents écrits en Chine : des inscriptions divinatoires sur os et sur écaille de tortue datées de 1324 à 1266 avant notre ère. En effet, les premières de ces inscriptions qui se comptent maintenant par dizaines de milliers ont été découvertes en 1899 par le chef de l’école impériale Wang Yirong qui, malade, était allé dans une pharmacie chercher un remède appelé « os de dragon », c’est-à-dire un os fossilisé qui était gravé d’inscriptions. Ces inscriptions contiennent les plus anciennes informations dont nous disposions pour la médecine, puisque la divination concernait souvent différents types de maladie. Ce sont, avec les écrits classiques datant du VIIème au IIIème siècle avant notre ère, les principaux documents anciens. Ils révèlent que la médecine était alors étroitement liée aux activités cultuelles, religieuses et divinatoires alors aux mains de shamans.
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Les échanges avec l’étranger, les controverses sur
toutes sortes de domaines, les débats entre représentants
des trois principaux courants de doctrine que sont le
bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme sont alors
propices à l’enrichissement de la théorie et de la pratique
médicales. Cela se traduit notamment par l’élaboration
d’ouvrages qui deviendront des classiques.
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Cette perception de la place de l’être humain dans l’univers s’est par ailleurs bien intégrée au discours écologique de plus en plus présent dans les sociétés occidentales et qui place l’être humain, non pas en haut de l’échelle planétaire, mais bien comme une partie d’un tout, une roue d’un engrenage qui doit être harmonisée pour que le système fonctionne correctement.
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Une vision holistique du religieux-vécu
À première vue, cette culture de la quête spirituelle, dans
laquelle le pratiquant d’arts martiaux chemine, semble
suggérer un éclatement des croyances et des pratiques
chez les jeunes générations. Mais derrière cette quête
spirituelle se cache en fait une recherche d’unité, d’ordre
et d’harmonie, une vision globale et unifiée de l’êtredans-le-monde. John J. Clarke résume bien l’attrait des
traditions d’arts martiaux chinois en Occident dans un
contexte de spiritualité holistique en prenant l’exemple
de la pratique du taiji quan (communément appelée tai
chi en Occident), probablement l’art martial chinois le
plus pratiqué dans le monde actuellement :
Un tel concept [holisme], qui suggère une façon plus harmonieuse de vivre, renvoie à une dimension quasi religieuse dans l’attitude occidentale face aux gymnastiques
chinoises
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Il faut dire que l’enseignement de Brian est intéressant,
certes de manière plus chinoise. Il a eu une formation -et se forme toujours- avec des maîtres chinois expatriés en Australie, dont Daniel Wang. Brian est à l’écoute de tous, vigilant et très patient, la passion du Taichi émane de lui : aimer enseigner le Taichi, peu importe de répéter tant et tant de fois le même mouvement ; il y a toujours de quoi le corriger, le ressentir, le vivre pleinement… Pratiquer en anglais était aussi important pour moi, sans oublier les nouveaux contacts sociaux !
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La sphygmologie devient une discipline à part entière,
qui s’affirme avec la parution du Maijing (Classique des
pouls) de Wang Shuhe (210 ? - 286), fixant un système de
vingt-quatre pouls principaux. Considéré sous la dynastie des Tang (618 - 907) comme le classique officiel pour
l’enseignement de la sphygmologie, cet ouvrage exerce
une profonde influence sur l’étranger et est introduit en
Corée et au Japon au VIème siècle.
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La pharmacothérapie, très élaborée en grande partie
grâce aux taoïstes, utilisait alors plus de quatre cents
remèdes minéraux, végétaux, animaux et humains. La
première pharmacopée connue est le Shennong bencao
jing (Matière médicale du Divin laboureur), un ouvrage
anonyme constitué vers le IIème siècle. Celui-ci comprend
à la fois des ingrédients pour la longévité et des remèdes
pour soigner les maladies.
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Apparu au 17ème siècle dans le centre de la Chine,
le taijiquan est influencé par les pensées taoïste
et confucéenne ainsi que par les théories de la
médecine chinoise traditionnelle. Plusieurs styles
portant le nom de leur clan d’origine ont vu le jour.
Les caractéristiques communes sont un apprentissage fondé sur le respect (rigueur et humilité) et
le sentiment d’appartenance à une même famille.
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