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20 pages
Revu Taiji (01/12/2020)
5/5   1 notes
Résumé :
Revue version numérique couleur Taji , numéro sur l'histoire de la MTC, avec un article sur la reconnaissance du Tai Ji Quan patrimoine culturel immatériel de l'humanité!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Revue intelligente, même si la biologiste est choquée qu'ils utilisent eux le terme ADN à la mode, et non dans sa réalité, la pratique du Tai ji n'a rien à voir avec L ADN... formule stupide qui prétend que nous ne serions que des robots dont le programme serait de l'ADN, alors que non, on le sait bien même des clones, en fonction de petites différences dans leur vie, vont réagir différemment! Mais à part cela c'est une revue sympathique, consciente du glissement comportemental de la société, qui fait que nous sommes en période multi-crise mondiale à nier l'intérêt de certaines pratiques, comme le Tai Ji! Un joli petit édito pour commencer cette courte revue, que j'ai trouvé en continuant mes recherches sur le divin laboureur! Pourquoi ? Parce qu'après un intéressant article sur la reconnaissance du Tai Ji Quan comme patrimoine culturel mondial, (un livre sur le Tai ji quan étant édité Voyage au coeur du taijiquan en 1998 chez Guy Trédaniel (éditeur spécialisé dans ce type d'ouvrages par l'auteur de l'article) nous avons un article sur l'histoire de la MTC, la médecine traditionnelle chinoise,, qui a depuis longtemps considérer les exercices de santé comme une de ses disciplines au même titre que l'acupuncture, ou bien la pharmacopée, c'est pour cela que, cherchant l'hypothétique père de la pharmacopée chinois, on tombe sur cette revue que je trouve intéressante!
Un article présenté dans un format scientifique, bien que fort simple, commençant par un résumé, par un chercheur! On part des pratiques de divinisation, (pour eux qui ne le savent pas, à l'origine du système d'écriture chinois) pour ensuite, nous parler de la création de la médecine chinoise proprement dite... quelque chose de lisible par tous... Connaître l'histoire d'une pratique, cela permet de revenir à ces fondements les plus pures, quand l'évolution aboutie à un écueil, alors oui, sur l'histoire de sa spécialité, sans être forcément incollable, on devrait s'y pencher de temps en temps dès que quelque chose cloche, et e dire, mais en quoi avons nous dévié des grands principes, pour résoudre un problème, faire évoluer notre discipline ? L'avenir de l'Homme est à ce prix!
Après l'annonce de la sortie d'un livre sur le Taichiquan, on nous parle ensuite de pourquoi les jeunes générations occidentales pratiquent les arts martiaux! La même raison pour la pratique des médecines orientales, et c'est logique, puisque cela procède de la même recherche...
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
2. « Such a concept, which suggests a more harmonious way of living, points to a quasireligious dimension in the Western attitude to Chinese callisthenic practices. This is not to suggest that taiji quan has become a substitute for religion, or that its practice is incompatible with orthodox creeds in the West. Nevertheless, its integration of mind and body, along with its emphasis on mental concentration and its meditational quality, are designed to produce a sense of inner harmony and well-being along with a heightened state of consciousness, both of which have traditionally been associated with religious experience and have been seen as at least the accompaniments, if not the goals, of the religious quest. From this point of view, Chinese callisthenics might be seen as part of a tendency, albeit a minority one, toward a religiosity without gods or beliefs, a cultivation of a sense of well-being and self-transcendence that implies no credal commitment or institutional identification, and which sees no clear break between the cultivation of physical and spiritual excellence. » On voit également, dans les propos de Clarke, de quelle manière la pratique des arts martiaux s’inscrit bien dans la culture de la quête spirituelle telle qu’elle est décrite plus haut.
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Les crises actuelles nous questionnent : quels sont nos
besoins essentiels ?
Selon certains experts, les pratiques corporelles,
relationnelles et spirituelles n’en font pas partie. Pour
diverses traditions, ces pratiques sont pourtant vitales.
Quand les repères extérieurs disparaissent, elles nous
fournissent les repères intérieurs indispensables pour ne
pas « perdre le Nord ». Quand la majorité est désorientée,
ces pratiques de soi nous aident à conserver un Orient.
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I. L’antiquité :
Période de la médecine shamanique (XVème-IIIème siècle avant notre ère)
Il est assez amusant de constater que c’est par l’intermédiaire de la médecine que l’on connaît les plus anciens documents écrits en Chine : des inscriptions divinatoires sur os et sur écaille de tortue datées de 1324 à 1266 avant notre ère. En effet, les premières de ces inscriptions qui se comptent maintenant par dizaines de milliers ont été découvertes en 1899 par le chef de l’école impériale Wang Yirong qui, malade, était allé dans une pharmacie chercher un remède appelé « os de dragon », c’est-à-dire un os fossilisé qui était gravé d’inscriptions. Ces inscriptions contiennent les plus anciennes informations dont nous disposions pour la médecine, puisque la divination concernait souvent différents types de maladie. Ce sont, avec les écrits classiques datant du VIIème au IIIème siècle avant notre ère, les principaux documents anciens. Ils révèlent que la médecine était alors étroitement liée aux activités cultuelles, religieuses et divinatoires alors aux mains de shamans.
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Une vision holistique du religieux-vécu
À première vue, cette culture de la quête spirituelle, dans
laquelle le pratiquant d’arts martiaux chemine, semble
suggérer un éclatement des croyances et des pratiques
chez les jeunes générations. Mais derrière cette quête
spirituelle se cache en fait une recherche d’unité, d’ordre
et d’harmonie, une vision globale et unifiée de l’êtredans-le-monde. John J. Clarke résume bien l’attrait des
traditions d’arts martiaux chinois en Occident dans un
contexte de spiritualité holistique en prenant l’exemple
de la pratique du taiji quan (communément appelée tai
chi en Occident), probablement l’art martial chinois le
plus pratiqué dans le monde actuellement :
Un tel concept [holisme], qui suggère une façon plus harmonieuse de vivre, renvoie à une dimension quasi religieuse dans l’attitude occidentale face aux gymnastiques
chinoises
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Les échanges avec l’étranger, les controverses sur
toutes sortes de domaines, les débats entre représentants
des trois principaux courants de doctrine que sont le
bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme sont alors
propices à l’enrichissement de la théorie et de la pratique
médicales. Cela se traduit notamment par l’élaboration
d’ouvrages qui deviendront des classiques.
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