Ce climat révolutionnaire, qui devait en 1905 aboutir à l'anarchie et, douze ans plus tard, à la fin, à la fin des Romanov, s'expliquait sans doute pour une grande part par le caractère du jeune Nicolas et de sa junte de réactionnaires : des hommes tels que Vyacheslav Plehve ou ce Konstantin Pobedonostev, qui se disait persuadé que la masse, pour son propre bien et celui de son gouvernement, devait être gardée en mauvaise santé.