Seul au milieu des haleines fraîches, je me fraie mon chemin à coups d'angoisse. Et la mienne et la leur. Marchant vers un autre bateau plein d'odeur. La cale est ouverte, et l'oiseau de feu me livre enfin son ventre. Je suis mon propre mousse, mon propre matelot, mon propre capitaine.
Alors je vogue, je tangue, toutes voiles dehors jusqu'au port où comme une brute j'ecrase mon corps contre la jetée.