D’un côté il y avait cette vie intacte d’un petit paradis tranquille, de l’autre le chaos de l’enfer. Le contraste était si saisissant qu’on aurait pu croire que nous avions rêvé ce que nous avions vécu, que nous étions en train d’émerger d’un long sommeil peuplé de cauchemars qui allaient s’effilocher au contact de la réalité.