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Critiques de Richard Gordon (3)
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Toubib or not toubib

Richard Gordon est le nom de plume de Gordon Stanley Ostlere, chirurgien et anesthésiste britannique né le 15 Septembre 1921. « Toubib or not toubib » (titre original « Doctor in the House »), ouvrage paru en 1954 chez Hachette, est une de ses créations : l’auteur y conte par le menu détail les aventures d’un étudiant en médecine qui finira, à sa grande surprise, par décrocher un diplôme de généraliste, distinction qui lui sera remise -après un parcours pour le moins burlesque- par la très célèbre faculté britannique de St Swithan, établissement situé au nord de Londres. C’est en 1952 que Richard Gordon abandonne la pratique médicale et se met à écrire. A cette date, il sait de quoi il parle quand il prend la plume : il a travaillé comme anesthésiste puis chirurgien à l’hôpital de Bartholomew, avant d’être le rédacteur en chef adjoint du British Medical Journal. Respect !



« Toubib or not toubib » se situe à mi-chemin entre le roman et la farce : comportant de savants descriptifs et des scènes de franche rigolade (cf. ma citation), avec quelques insinuations à caractère sexuel, le tout dans un style vivant et assez frais, le livre interpellera le lecteur par son esprit, son humour plutôt froid, et par son côté véridique, explicable par une relation apparemment autobiographique de faits et gestes. Le lecteur découvrira les exploits et farces parsemant le cursus estudiantin d’un futur docteur en médecine (qui se nomme Richard Gordon, comme l’auteur, et adore le rugby, comme le père de l’auteur) ; le lecteur aura la confirmation du fait que le métier de généraliste implique de travailler assez dur, de renoncer à certaines tâches (non, le généraliste ne passe pas son temps en dissection), de traiter les aspects administratifs liés à la fonction, etc. Une comédie hilarante sur un monde et une formation dont l’homme (et la femme) de la rue ne connaissent pas forcément les tenants et les aboutissants, comédie qui n’empêche pas certaines piques acérées (les « marabouts » en prennent pour leur grade). L’ouvrage abonde de scénettes de toutes sortes : la vie à la faculté, les méthodes d’enseignement utilisées à l’école, les relations et rapports avec les étudiants des deux sexes, etc. De l’admission en faculté de Richard Gordon (sur la base de son dossier de rugby), à son amitié avec Grimsdyke (étudiant chevronné mais redoublant pour la cinquième année consécutive -il est vrai que ses études lui sont payées par voie testamentaire par sa grand-mère), à sa sympathie pour Benskin (jeune homme sans ressources qui troquera un temps sa veste d’étudiant contre une livrée de chauffeur de maître), en passant par les séances de dissection, les cours en amphi, une vie amoureuse stérile, les séances de cas pratiques avec le professeur Lancelot Pratt, les permanences de nuit (ah ! les têtes-à-têtes avec l’infirmière de garde), une intervention hivernale comme sage-femme d’appoint, les changements d’appartement (ah ! qu’elle est jolie Véra, cette blonde qui vous accueille dans votre nouveau logis et qui vous demande de l’aider à agrafer son soutien-gorge), les échanges en plein campus avec le spécialiste mondial des poux et les soirées à boire de la stout et à se distraire au pub local, rien ne vous sera épargné, pour votre plus grande joie. Des regrets ? Assez peu. Dans « Toubib or not toubib », la femme n’a certes pas un rôle très reluisant (elle est soit une nunuche, soit un corps à disposition des jeunes mâles qui l’entourent) et le sexisme montre le bout de son nez à maintes reprises (oui, c’est connu, une jeune étudiante en médecine ne cherche qu’une chose, à savoir trouver un riche mari et abandonner ses études) ; quant à l’hôpital, son caractère vieillot, sa crasse et son inconfort font peur : mais, il est à espéré que Richard Gordon ait quelque peu forcé le trait ! Dans les points positifs, à noter -outre la peinture du petit monde hospitalier et de la société britannique de l’époque- les rapports d’amitié et de débrouillardise entre Richard Gordon et ses colocataires, rapports agréablement rapportés (codes comportementaux, alternance de boutades décontractées et de phases de « bachotage »), reflet très probable de la vie des années 50.



L’ouvrage a assez peu vieilli et sa dimension (241 pages) en fait un livre facile et rapide à lire. Le roman a été adapté au cinéma dans les deux ans qui ont suivi la publication du livre. Se laisse lire. Je mets 3 étoiles.
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Quantum-touch : Le pouvoir de guérir

Livre intéressant pour les nombreuses notions qu'il aborde et apporte.

Je n'ai toute fois pas trouvé de véritables découvertes (étant maître reiki, je travaille habituellement avec l'énergie).

L'auteur développe le quantum touch en le mettant comme méthode complémentaire (par rapport au reiki, à l’ostéopathie,...).

Je suis d'accord avec le fait que cette pratique peut venir en soutien ou en complément. J'ai plus de mal par contre avec certaines allégations du livre, lorsque l'auteur dit "remettre des os en place" de manière visible (os du crâne, vertèbres,...) au delà du simple ré-équilibrage.

L’ostéopathie peut déjà beaucoup mais à ses limites simplement physique. L'énergie également (même en reiki, en magnétisme,...) et il est scientifiquement impossible de faire bouger des os, par les moyens et selon l'importance tels que décrit dans le livre.

Je mettrais aussi un bémol quand au peu de références bibliographiques fournies.

D'accord, certaines expériences sont explicitées, mais sans éléments validés et vérifiables, n'importe qui peut écrire n'importe quoi.

Le risque est ici pour moi de mettre trop d'attentes ou de crédit dans une technique, efficace certes, mais ayant bien entendu ses limites (qui ne sont vraiment pas assez étayées ni mises en évidence).

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Quantum-touch : Le pouvoir de guérir

Un ouvrage très didactique, ou chaque étape est progressive et clairement expliqué. Sujet aux migraines depuis de nombreuses années, ma copine a tenté les « expériences » du livre et cela m'a soulagé. Il est peut-être difficile de percevoir l'effet psychosomatique de cette pratique, mais là est justement tout l'intérêt du livre. D 'après lui, notre cerveau est le moteur principale de la Quatum Touch. Cet effet n'est pas seulement actif sur nous même, et nous pouvons ainsi partager nos ressources d'énergies afin d'exercer un pouvoir de guérison certes réduit mais efficace. À l'instar du magnétisme, cela demeure, même pour des scientifiques chevronnés, un véritable mystère. L'ouvrage ne se prétend d'ailleurs jamais comme une source de vérité irréfutable, mais propose une série d'exercice qui tendent d'ébranler notre scepticisme en provoquant des résultats plus que probants. Les personnes autour de moi qui ne croient absolument pas à ce genre de choses ont été pour la plupart surprises par certains effets. De plus, les illustrations sont toujours très claires et accompagnent parfaitement le texte, pour une ouverture au plus grand monde.

Seul petit bémol : La traduction, parfois un peu « simpliste », même si elle ne gène en aucun cas la lecture de l'ouvrage.
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