Nous étions comme du bétail. C'est ainsi que nous étions traités. Nourris, abreuvés, contraints de porter notre fardeau quotidien et rentrés à l'abri pour la nuit. Quiconque s' esquivait ou se plaignait était battu devant tous les autres. C' était peut-être cela le plus grand crime : nous rendre complices en faisant de nous des témoins silencieux et impuissants.