On gouverne les hommes plus facilement et à meilleur marché quand ils ont peur des fantômes plus que des canons ! Les vrais esclaves du vingtième siècle ne sont pas ces métayers qui grimacent de douleur sous le coup de fouet brûlant d'un patron à cheval. Les esclaves d'aujourd'hui sont ceux qui ont une frayeur congénitale du nouveau et de l'inessayé, qui tombent à genoux et sont trempés de sueur quand on les met en face de l'horrible vérité qu'est la nature incertaine et énigmatique de la vie...