- Combien d'entre nous, animaux, humains, pourraient-ils supporter la vue de leur être profond, dépouillé des vêtements d'illusion dont nous les recouvrons ? Dans notre petite enfance, d'autres commencent à nous habiller d'illusions conventionnelles, afin d'épargner leur propre vue, plus tard, nous poursuivons nous mêmes ce même processus...nous nous parons avec soin des atours recherchés du faux-semblant pour dissimuler la nudité crue de notre âme, non seulement aux autres mais aussi à nous-mêmes. Nous détestons ceux qui nous mettent à nu...et leur motif est généralement un désir d'autoprotection.
Ainsi un homme fait-il remarquer des difformités chez les autres afin de détourner l'attention de ses propres imperfections.
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Extrait de la nouvelle "Une sonnerie de trompettes"