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Citations de Robert E. Howard (385)


En règle générale, les hommes civilisés sont plus malpolis que les sauvages car ils savent qu'ils peuvent se montrer grossiers sans se faire fendre le crâne pour autant.

(nouvelle "la Tour de l’Éléphant")
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Robert E. Howard
J’ai reçu une longue lettre de Lovecraft. Ce mec en a vraiment dans le cerveau. Il commence par dire que la plupart de mes arguments ont l’air logique et qu’il est sur le point de se ranger à mes opinions – et juste derrière il aligne trois ou quatre pages bien serrées dans lesquelles il réduit pratiquement toutes mes théories à zéro. Je ne lui arrive pas à la cheville…
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Robert E. Howard
Lorsqu’une civilisation commence à tomber en décadence et à s’éteindre, la seule chose qui intéresse les gens, c’est de satisfaire leurs instincts charnels. Ils deviennent de vrais obsédés, et le sexe colore leur vie.
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Robert E. Howard
Je note que certains commencent à s’indigner un peu partout dans le pays de cette détestable pratique policière que sont les interrogatoires « musclés » des prévenus. Il était temps. À mon sens, les brutalités policières n’existent que parce que les gens craignent tellement le talon de la loi qu’ils se sont résignés aux atrocités perpétués à leur encontre par des hommes arborant un badge en fer blanc. (9 août 1932)
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Robert E. Howard
La vie barbare était infernale ; la vie moderne n'est pas mieux. (Lettre de septembre 1933.)
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Robert E. Howard
Lorsqu’un homme et une femme se retrouvent seuls, la seule protection de la femme face à cet homme dépend du tempérament de ce dernier, selon qu’il soit fort ou faible. Ce doit être l’enfer de devoir supplier pour obtenir la moindre des choses, ou ne pas être battue ou maltraitée. L’obéissance, la réprimande, bah, je ne crois pas qu’il existe de mots que je haïsse autant que ceux-là.
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Robert E. Howard
Vous m’accusez de « haïr le développement humain » parce que je me méfie du fascisme. Eh bien, on ne peut vraiment pas tolérer grand-chose de la part d’un système dont les défenseurs qualifient d’« ennemis de l’humanité » quiconque est en désaccord avec eux… Je sais que c’est à la mode en ce moment de se moquer de la démocratie, mais la démocratie n’est pas responsable des problèmes du monde. Ceux qui le sont le plus sont ceux-là mêmes qui veulent aujourd’hui « sauver » le pays, adoptant pour cela le nom de nazis, ou de fascistes… Bien sûr, vous prétendez que le genre de fascisme que vous préconisez ne comporte aucune part de despotisme et de persécution de la liberté de pensée. Autant dire que vous préconisez un cobra sans venin, un putois sans puanteur et un lépreux sans croûtes. (Lettre de décembre 1934.)
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Robert E. Howard
La mort des personnes âgées est inévitable, mais je me dis souvent que c’est une tragédie plus grande que lorsqu’elle frappe une personne encore jeune. On évite bien des souffrances en mourant avant l’heure, mais la vie est tout ce qu’il reste aux gens âgés. Que ces restes pitoyables soient arrachés à des mains chétives est plus tragique à mes yeux que voir une existence fauchée dans la fleur de l’âge. Je ne veux pas vivre jusqu’à la vieillesse. Je veux mourir quand mon heure sera venue, rapidement et sans prévenir, en plein possession de ma force et de ma vigueur. (écrit le 9 juin 1936, soit 2 jours avant son suicide)
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Robert E. Howard
Je ne sais jamais quelle quantité de violence et d'horreur les lecteurs sont prêts à endurer.
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J’avais traversé un océan qu’il m’était désormais impossible de retraverser, je m’étais coupé du monde des hommes et des femmes ordinaires. Il n’y avait plus rien à faire à présent que de noyer ce rêve comme j’avais noyé tous les autres… rapidement, et avec espoir que bien vite j’atteindrais cet Océan Ultime qui se trouve au-delà de tous les rêves.
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Robert E. Howard
[R.E. Howard à Tevis Clyde Smith en 1932]
- Tu es au courant de cette histoire à La Nouvelle-Orléans, le nègre qui a flingué les trois policiers ? A en croire les journaux les journaux, tout ce qu’ils faisaient étaient de tabasser à coups de tuyau en caoutchouc, lorsque ce sale ingrat a saisi un de leur flingues et les dessoudés tous les trois… Tut tut tut, mais où va le pays si les flics n’ont même plus le droit de passer à tabac un nègre sans risquer leur peau ? Quelle ignoble duplicité de la part de ce dernier. A n’en pas douter, un de ses frères de couleur va payer à sa place… et peut-être que cette fois ils se souviendront de lui passer les menottes. Même un chien est capable de finir par vous mordre si vous lui donnez trop de coups de pied.
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Robert E. Howard
Chaque fois qu'un homme ouvre son coeur, il endommage un peu plus sa cuirasse et affaiblit sa puissance guerrière.
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La nécessité ne connaît que peu de limites.
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Manger vite, boire tout aussi vite, dormir d’un sommeil léger et ne jamais s’attarder pour quelque raison que se soit… C’étaient là les règles élémentaires de toute vie sauvage, et celui qui manque de s’y conformer ne vivra guère longtemps.
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Robert E. Howard
[concernant la nouvelle "Le Seigneur de Samarcande"] Il n’y a pas une once d’espoir là-dedans. C’est le récit le plus sombre et le plus féroce que j’ai jamais écrit. Beaucoup de poules mouillées diront peut-être que c’est bien trop sauvage pour être réaliste, mais à mon sens la nouvelle la plus réaliste de toute ma carrière. C’est le genre de chose que j’aime écrire : pas de véritable scénario, de héros ou d’héroïne, pas de moment culminant dans le récit au sens où on l’entend habituellement ; tous les personnages sont de parfaites canailles et tout le monde trahit tout le monde.
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La guerre cesse lorsqu'elle ne profite plus à personne.
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Robert E. Howard
… Un mécanisme de mon subconscient a pris les traits dominants de divers boxeurs, bandits, contrebandiers, ouvriers du pétrole, flambeurs et honnêtes travailleurs avec qui j’avais eu des contacts et, en les mélangeant tous, à produire l’amalgame que j’appelle le Conan le Cimmérien.
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Robert E. Howard
Je dirais ceci, en ce qui concerne les booms pétroliers : il n’y a rien de tel pour apprendre aussi vite à un gamin que le monde est une belle pourriture.
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Robert E. Howard
Ma vision de la barbarie n’a rien d’idyllique. Pour autant que je sache, c’est un mode de vie terrible, sanglant, féroce et dénué d’amour. Je ne supporte pas que l’on dépeigne le barbare comme s’il était un enfant de la nature, quasi divin et majestueux, doté d’une étrange sagesse et s’exprimant sur un ton cadencé d’un air ampoulé. (Lettre de novembre 1932.)
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Robert E. Howard
Je ne vais pas jusqu'à croire que les histoires sont inspirées par des esprits ou des puissances surnaturelles qui existent réellement (bien que je ne pense pas qu'il convienne de rejeter purement et simplement cette hypothèse); il m'est pourtant arrive quelquefois de me demander s'il ne serait pas possible que des forces obscures du passé ou du présent (ou même du futur) influent sur la pensée et les actes des vivants.
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