Ce -Paris by night- (...)
Il est tout aussi ignoré des noctambules du boulevard et des caves existentielles. Quant au paisible bourgeois qui s'enferme à double tour après une soirée au théâtre ou au cinéma, il ne soupçonne même pas son existence.
Et pourtant, il grouille, le peuple de la nuit.
Il s'éveille quand projecteurs et enseignes flambent, faisant de la capitale un énorme gâteau d'anniversaire aux innombrables bougies. (p. 29)