Hareng, elle l'était pourtant, gouine comme une louve de Sibérie, elle avait deux girondes qui travaillaient pour elle sur le Topol. Chaque soir, rue du Cygne, elle attendait le moment de relever les compteurs. Les mômes, deux vraies gosselines, des laitues quoi, arrivaient quelquefois ensemble. D'autres fois, une seulement, l'absente avait un couché. De n'importe quelle façon, Mado gardait l'une ou l'autre pour son usage, sautait dans un maraudeur et rentrait au bercail.
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