Le 2 mars 1964, le haut commandement des armées envoya un mémorandum à McNamara affirmant qu'il était dans l'intérêt national des États-Unis de ne pas perdre le Sud-Vietnam. C'est pourquoi il recommandait de bombarder les installations militaires et industrielles du Nord-Vienam, de miner les ports et de mettre en place un blocus maritime. Si la Chine intervenait, ajoutait-il, l'option de l'arme nucléaire était envisageable. Malgré cela, il admettait que même avec l'arme nucléaire, il n'était pas garanti qu'on puisse empêcher les États-Unis de perdre le Sud-Vietnam.