Un jour, sur la plage de Sandag, une sirène avait rencontré un cornemuseur et avait chanté pour lui dans la clarté d'une longue nuit d'été, tant et si bien qu'au matin on le retrouva frappé de folie, et de ce jour jusqu'au jour de sa mort il ne prononça plus que quelques mots, toujours les mêmes; quels étaient ces mots en gaélique, je ne saurais le dire, mais on les traduisait ainsi: "Ah, le chant suave qui monte de la mer!"